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Christophe Escouba et les Vergers de Barousse

A Izaourt en Bigorre, l’arboriculteur veille avec le plus grand soin sur ses pommes, pour les porter jusqu’à l’excellence dans leur maturité et les exporter largement dans le monde…
VERGERS BAROUSSE 3

L’histoire a débuté en 1947, alors que son grand-père, sortant de l’école de Beaulieu à Auch, avait appris à greffer. Un premier verger dédié aux pommes pousse alors sur l’exploitation familiale. Deux générations d’arboriculteurs plus tard, Christophe, son petit-fils, se consacre aujourd’hui aux 17,5 hectares, côtoyant prairies et grandes cultures, sur les 72 au total.

Pixie, Opal, Chanteloup, Dalinette, Délice d’Or sont cultivées en bio sur sept hectares et demi. Fuji, Chanteclers et Pink Lady sont quant à elles en agriculture raisonnée, sur les dix autres.

« Pour le bio, explique-t-il, je choisis des variétés naturellement résistantes ou tolérantes à la tavelure, un champignon qui est un véritable calvaire. Mais mon critère de sélection reste aussi et surtout la saveur. Et je m’adapte en fonction des goûts de la clientèle. Par exemple, pour Candine, la petite dernière, nous avons fait des tests auprès de consommateurs asiatiques, qui adorent la Fuji, dont elle est issue. Le fait de la croiser avec Ariane, très résistante et dotée d’une grande capacité de conservation, va nous permettre d’exporter sur ces marchés d’Asie, en répondant à la fois à leurs besoins, et leurs désirs de bio ».

Si 85% de la production sont exportés dans le monde par le biais de coopératives, les 15% restants sont vendus à Izaourt même, à l’ancien dépôt transformé en magasin depuis l’an dernier. Durant la période de confinement, le distributeur automatique a permis aux amateurs de se procurer les produits nécessaires, notamment du jus de pomme, et du pétillant. Depuis l’an dernier, en collaboration avec un brasseur de Luchon, du cidre de pomme est également proposé à la vente.

Victime de son succès, Christophe attend avec impatience la prochaine récolte pour pouvoir régaler à nouveau sa clientèle. Une récolte qui a d’ailleurs débuté le 28 août, et devrait se prolonger jusqu’à fin novembre.

Déjà, l’arboriculteur promet un grand cru. « Il faut savoir que les pommes prennent leurs sucres et leurs arômes les trois semaines qui précèdent la récolte. Aidé par le soleil, j’ai pu les maintenir dans un bon confort hydrique en ajoutant régulièrement de petites quantités d’eau. On a vraiment une très bonne qualité gustative cette année. »

Avec neuf cents tonnes de pommes par an, l’arrivée prochaine d’une troisième chambre froide - en cours de réalisation - ne sera pas de trop. Son nouveau procédé écologique permettra d’obtenir un froid particulier, pouvant conserver plus longtemps les fruits.

« Idéalement jusqu’à fin mai, pour satisfaire mes clients » se réjouit Christophe Escoubas.

De quoi éloigner le médecin un bon bout de temps !

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