Abonnez-vous
Publié le

Avenir et MétierAéro Atlantic : visite-surprise et soirée de rêve à Anglet

Dans le cadre du forum des métiers de l’aéronautique, le Caracal, les Industri’ELLES et des pilotes d’exception donneront une dimension supplémentaire à l’évènement…
AERO ANGLET CARACAL 2
La première édition d’Anglet Aéro Atlantic se déroule ces 14, 15 et 16 novembre à l’Espace Océan, du côté de la Chambre d’Amour. Trois journées qui feront date.

Le secteur aéronautique, particulièrement important sur le bassin de l’Adour, méritait bien ce forum des métiers.

Lire notre précédent article – cliquez ici.

Pour compléter un programme déjà dense, les organisateurs ont imaginé une soirée spéciale, le vendredi 16 novembre, au Théâtre Quintaou. Avec des intervenants de grande qualité auxquels le public pourra librement poser ses questions.

Avant cela, Anglet Aéro Atlantic nous a réservé une surprise de taille pendant le forum : un Caracal viendra s’exercer au large de l’Espace Océan.

Pour les amateurs, les curieux et les jeunes qui se cherchent une voie, un petit séjour à Anglet vaudra le détour ce vendredi, en tout début d’après-midi. Si la météo le permet, un H225M d’Airbus Helicopters (ex-Eurocopter), le fameux « Caracal », devrait en effet venir se poser du côté de l’Espace Océan d’Anglet.

De gauche à droite : Jean-Patrick Gaviard, Claude Olive et Ary Plagnol

« L’appareil devrait arriver vers 13h30 et stationner sur place jusqu’à 16h. Les visiteurs pourront venir échanger avec le pilote et monter à bord », se réjouit Jean-Patrick Gaviard, ancien pilote de chasse et général 4 étoiles, qui participe activement à la promotion de l’événement.

En fonction des prévisions, cette visite-surprise pourra être avancée à jeudi. Heureusement, la météo devrait être clémente.

Des Industri’ELLES aux pilotes…

Ce vendredi à 20h30, au Théâtre Quintaou d’Anglet, une soirée spéciale et très attendue ponctuera le forum. Elle s’annonce passionnante, avec deux séquences de débats et d’échanges au programme.

D’abord, trois intervenantes en fonction chez Safran Helicopter Engines, Inox Pyrénées et Lauak viendront parler de leur expérience professionnelle et tordre le cou à un préjugé tenace : non, l’aéronautique n’est pas un domaine réservé aux hommes. Chaque année, l’UIMM met en évidence des femmes primées pour leur parcours, sous l’appellation des Industri’ELLES.

La filière est d’autant plus ouverte qu’elle est en quête de main d’œuvre et de compétences plus ou moins rares. Les opportunités de carrière sont multiples et il existe des parcours pour tous types de profils, du soudeur au pilote de ligne.

À ce propos, 5 pilotes seront réunis pour le second temps fort de cette soirée de clôture, à savoir la table ronde qu’animera Jean-Patrick Gaviard : une pilote de ligne, deux pilotes de Rafale (armée de l’air et marine), un pilote d’hélicoptère EC665 Tigre et enfin le président du club de vol en planeur d’Itxassou.

Difficile d’avoir un plus beau plateau… Car il s’agit bel et bien de « faire rêver et d’apporter ce déclic qui crée vraiment les vocations », tandis que bien des jeunes que la filière pourrait attirer se sentent perdus devant un trop plein d’informations. Et qu’en même temps, ils ignorent certains des parcours et cursus possibles...

« Peu savent qu’il existe des lycées aéronautiques ou qu’on peut entrer chez Air France ou dans l’Armée de l’air après le baccalauréat », illustre ainsi le général, chez qui la vocation est venue de… la rencontre avec un pilote. Il fallait donc des experts et des passionnés pour transmettre le virus : ils seront là.

Le métier de pilote fait certes rêver et ne concerne toujours dans l’armée qu’un petit nombre d’élus, mais dans le civil, le rêve est aujourd’hui à la portée d’un plus grand nombre d’appelés. Les compagnies aériennes manquent déjà de pilotes de ligne. On a commencé à parler de pénurie.

Le besoin ne devrait faire que croître, ce que Jean-Patrick Gaviard nous explique chiffres à l’appui : « On estime que pour faire face au trafic mondial, on aura besoin de 38.000 avions supplémentaires dans les 20 ans qui viennent. Trois Airbus sortent chaque jour des lignes de production. Tout cela correspond à un besoin de 550.000 pilotes. En France, nous aurons donc besoin de 1 500 à 2 000 pilotes chaque année ».

La démonstration est implacable.

Plus d’informations, cliquez ici

 

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi