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« La Littorale » de retour sur la Côte basque

La biennale internationale d’art contemporain d’Anglet aura bien lieu en 2021. Elle se tiendra du 7 août au 31 octobre : l’écologie et l’environnement seront à l’honneur...
LITTORALE BASQUE 2
Sous la direction artistique de Lauranne Germond, une douzaine d’artistes ont été invités à rendre hommage au vivant et, à travers leurs créations, à exploiter l’océan et les sites de la Chambre d’Amour et de La Barre.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas La Littorale, ses organisateurs la définissent fort bien comme « une biennale où s’épousent et se confrontent rivage, océan, ciel et œuvres éphémères qui tutoient l’immensité atlantique et les premières falaises de la Côte basque.

Le littoral sert ainsi d’écrin à des œuvres inédites et produites in situ ». La manifestation a été lancée en 2005, et on lui doit quand même d’assez nombreuses œuvres demeurées à travers la ville et désormais ancrées dans le paysage. L’an dernier devait se tenir la 8ème édition, mais à cause de la crise sanitaire, elle aura finalement lieu cette année, du 7 août au 31 octobre.

Pour ce nouveau cru, la direction artistique a été confiée à l’historienne de l’art Lauranne Germond, par ailleurs co-fondatrice du collectif Coal, auquel on doit de nombreuses expositions d’art contemporain en lien avec la transition écologique. Ce dernier sujet sera d’ailleurs au centre de cette 8ème Littorale, qui entend « réveiller nos sens et remuer nos consciences, nous rappelant ainsi notre condition de vivants parmi le vivant ».

Nature et biodiversité en vedette…

Angelika Markul

Pour cela, une douzaine d’artistes réputés ont été conviés, parmi lesquels Jérémy Gobé (avec une longue-vue dotée d’un mécanisme de réalité augmentée), la Polonaise Angelika Markul et ses empreintes de dinosaures, Laurent Pernot avec une surprenante voiture tombée du ciel, Stéphane Thidet et son « Gisant » (un phare couché dans le sable) ou encore Elsa Guillaume et sa « douche de plage transformée en fontaine baroque, peuplée de chimères, d’algues et de poissons géants ». Pour cette dernière œuvre, « 300 pièces de céramique faites à la main célèbrent la faune aquatique du littoral basque : baleines, soles, carrelets, pageots et autres monstres ».

[caption id="attachment_142728" align="alignleft" width="300"] Martine Feipel et Jean Bechameil[/caption]

On retrouvera également des œuvres de Séverine Hubard, avec une construction employant du bois brûlé dans l’incendie de la forêt de Chiberta, mais aussi « Refuge », une exposition associée à la biennale (du 3 juillet au 19 septembre à la Villa Beatrix Enea). Le tableau sera complété par des créations de Jacques Vieille, Laurent Tixador, Bélen Rodriguez et Antoine Martinet (Mioshe), ainsi que par les travaux des deux binômes formés d’un côté par Marion Laval-Jeantet et Benoît Mangin (Art Orienté Objet) et de l’autre par les Luxembourgeois Martine Feipel et Jean Bechameil, dont on pourra admirer la plante géante en aluminium brut.

Ces œuvres originales seront exposées sur deux parcours, l’un à la Chambre d’Amour et l’autre du côté de La Barre et du parc écologique Izadia. Sur les deux sites, aux points de départ des parcours, seront installés des pavillons d’information et de médiation. En marge de la biennale seront enfin proposés ateliers artistiques (le samedi après-midi), rencontres autour du vivant (du 19 au 22 septembre à l’Espace de l’océan) et bien sûr visites commentées des parcours.

Encore une fois, c’est certain, La Littorale ne devrait pas manquer de nous surprendre…

Plus d’informations sur le site internet, cliquez ici

 

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