Xylomat a créé des plateaux techniques utilisés par les industriels locaux impliqués dans le développement de produits à haute valeur environnementale et réalise des essais R&D dédiés aux entreprises et startups de la filière bois et matériaux biosourcés, comme Arrosia.
L’objectif est de valoriser les ressources forestières locales en développant une recherche en lien direct avec le tissu industriel landais. Plusieurs projets sont d’ailleurs en cours de développement, en particulier sur le pin maritime.
Parmi les différents programmes, le projet « Stradivernis », lancé en 2016, consiste à étudier l’utilisation de la colophane de pin maritime pour développer un vernis biosourcé et industrialisable en se basant sur le savoir-faire d’Antonio Stradivari, le célèbre luthier du 17e siècle. Ce genre de vernis « biosourcé » utilisé pour recouvrir les violons de Stradivari, leur confèrent une longévité exceptionnelle.
On peut également citer le projet Fixpin (porté par le laboratoire R&D de Gascogne Bois), qui vise à améliorer la qualité du bois de pin maritime en empêchant le bois de produire des coulures de résine lorsqu'il est utilisé en extérieur, et le projet Ecotraitpin, qui étudie le développement d'une nouvelle génération de traitement du bois utilisable en extérieur sans utiliser de produits toxiques.
Un réseau de plateformes d’excellence…
Le laboratoire montois fait partie des six plateformes technologiques de l’équipement d’excellence Xyloforest. Ce programme, coordonné par l’INRA, réunit au total plus de quarante enseignants-chercheurs et chercheurs répartis dans 6 régions, deux universités (l'UPPA et Bordeaux 1), trois écoles d’ingénieurs (ENSTIB, ESB et Arts et Métiers Paris Tech Cluny) et deux centres techniques, FCBA (Forêt, cellulose, bois-construction et ameublement) et Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). S’il a pris fin en 2019, les différentes structurent continuent d’interagir.
Soutenu par le pôle de compétitivité Xylofutur, ce programme devait permettre aux équipes de recherche de disposer de nouveaux équipements pour répondre aux besoins de développement de la filière bois française, de renforcer les capacités de recherche sur les nouvelles générations de colles industrielles à base de ressources naturelles (à Mont-de-Marsan), de réaliser des composites bois-plastiques de dernière génération (à Pau) et de se doter de nouvelles capacités d’analyses de la surface du bois et des fibres de bois (à Pau).
Cela va consister à créer un réseau d’envergure nationale qui regroupe les meilleurs chercheurs français spécialistes du bois et des composites à base de bois. L’objectif est simple : réunir les forces pour être plus efficaces et répondre aux enjeux économiques et environnementaux de la filière bois.
Dans un contexte mondialisé, la plateforme se doit d’être innovante et de développer de nouveaux produits (panneaux, bois reconstitués, composites...) plus performants et respectueux de l’environnement.
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Photos : Xylomat
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