Le décor est planté. Ne reste plus qu’à y adjoindre, en parfaite harmonie avec la bâtisse, un jardin à la française bordé de bosquets et plantations, au désordre inspiré là d’un jardin plutôt à l’anglaise. Rigueurs et fantaisies, variétés de roses mélangées mais massifs symétriques.
Sans oublier des cyprès de Florence, le long d’un bassin-ruisseau et autour de la roseraie, pour donner des inflexions italiennes au tout. Haies de charmilles, chambres de verdure, bassins d’eau, parterres bordés de buis, bosquets de bambous, rhododendrons, érables du Japon, Charles Trenet a dû « trainer » (oui, on sait, elle est facile !) par ici pour sa chanson du Jardin Extraordinaire.
Un jardin si remarquable d’ailleurs qu’il a été labellisé comme tel par le ministère de la Culture. Et pour le coup, pas un jardin secret, puisqu’il est ouvert aux visites. Amoureux de vieilles pierres, de jardins exubérants, de lieux chargés d’histoire, le détour s’impose.
Comme disait André Gide dans le Traité du Narcisse : « Le paradis n’était pas grand ; parfaite, chaque forme ne s’y épanouissait qu’une fois ; un jardin les contenait toutes. »
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