Quel bilan tirez-vous de la saison estivale ?
Jean-Pierre Istre – Dans l’ensemble, le démarrage a été difficile, jusqu’au 12 juillet. Mais ensuite l’été s’est bien passé, avec notamment une excellente première quinzaine d’août. L’arrière-saison devient aussi de plus en plus importante, c’est une évolution intéressante, car elle prolonge l’été de manière significative. Une ombre toutefois, la concurrence sauvage de la plateforme Airbnb. Nous comptons interpeler les candidats aux élections municipales à ce sujet.
Comment s’est passé le G7 ?
J-P. I – Bien globalement, d’autant plus qu’il s’est déroulé sans heurt. Ce coup de projecteur a donné une très belle image de Biarritz et du Pays Basque dans le monde entier. C’est génial et l’on peut espérer en avoir des retombées sur le long terme. Notre territoire a été superbement valorisé, il reste maintenant à capitaliser sur cette notoriété, notamment pour développer le tourisme d’affaires. C’est un axe majeur à développer avec l’appui des collectivités territoriales. Bien sûr, quelques restaurateurs ont souffert. Nous comptons sur les indemnisations annoncées pour leur permettre de compenser.
Vous préparez maintenant le congrès national…
J-P. I – C’est un événement majeur pour toute notre profession et particulièrement pour l’UMIH Pays Basque. Il se tiendra à Biarritz du 18 au 21 novembre, avec plus de 700 participants venus de toute la France et des intervenants de haut vol. Ce qui permettra également au Pays Basque d’avoir des retombées significatives dans une période creuse. Nous avons décidé d’en faire un événement responsable : tout sera recyclable ou réutilisable. Par exemple, nous ferons un cocktail aux Halles de Biarritz avec des couverts en bambou. A noter aussi, le dîner de gala qui se tiendra à la Halle Iraty avec une chef réputée. Nous donnerons plus de détails ultérieurement.
Quel en sera le thème ? Qui peut participer ?
J-P. I – Le congrès est placé sous le signe du « tourisme, accélérateur des territoires ». Un thème particulièrement important pour nous ici, parce qu’il concerne pleinement nos territoires ruraux et pas seulement la côte. Il y aura des ateliers très concrets. Pour participer, il faut s’inscrire à l’avance. Les adhérents de l’UMIH pays Basque bénéficient d’un tarif très préférentiel. Il suffit de nous contacter.
Quel est le poids de l’UMIH Pays Basque ?
J-P. I – Notre organisation est particulièrement représentative puisque, avec 700 adhérents, elle représente plus de 65% des professionnels du secteur. Notre domaine d’activité ne cesse de progresser. Il faut savoir que le nombre de salariés dans l’hôtellerie et la restauration a progressé de plus de 25% depuis 2005 et dépasse désormais le million d’emplois en France dans 220.000 entreprises. Nous sommes le 4ème employeur privé, après l’industrie, le transport et le bâtiment. Notre fierté est aussi d’avoir un président national originaire du Pays Basque, Roland Héguy.
Vous avez développé un nouveau site internet…
J-P. I – Oui. L’enjeu de mettre en ligne la profession est majeur sur un territoire où l’hôtellerie-restauration est un acteur incontournable. Nous représentons un formidable tissu d’entreprises sur tout le Pays Basque. Avec des professionnels qui sont au premier rang pour porter une image forte et qualitative. Le site internet veut s’imposer comme une vitrine accessible en permanence, donnant une image moderne et positive de notre profession et mettant en lien les sites de chacun de nos adhérents. Ces derniers sont tous géolocalisés et le but est de favoriser du trafic vers chacun d’eux. De plus, nous développons une rubrique interactive sur l’emploi ouverte à tout le monde. Nous sommes l’un des rares secteurs à recruter en permanence. Avec des possibilités dans de nombreux métiers.
Informations sur umih-pays-basque.org
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