En fin d’année, nous avions salué le dynamisme des Gîtes de France Béarn-Pays basque, qui avaient remis à neuf leurs locaux, avec grands écrans et tout le toutim. Et relevé que la formule des GDF séduit de plus en plus de monde. En particulier ceux qui préfèrent la campagne, le gîte, la chambre d’hôtes, les circuits découvertes, en deux mots, le tourisme vert.
Ceux qui recherchent la proximité avec le propriétaire, l’accueil, la chaleur de la rencontre sont de ceux-là. A leur disposition dans la (nouvelle) région, 8.000 hébergements possibles, offrant 45.000 lits. Soit 1.500.000 nuitées par an, un chiffre en augmentation de +4,2% en un an (dont 130.000 au Pays basque et en Béarn, soit +7,8%). Et un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros.
En résumé, tout baigne, quoique la concurrence se précise et se fait pressante, en particulier celle de la plateforme Airbnb, qui a le vent en poupe. Pour y faire face, et obtenir le maximum de visibilité et d’efficacité, les 12 relais qui constituent le maillage départemental de la Nouvelle Aquitaine viennent de se rassembler, afin de mutualiser leurs moyens et leur mode d’action, en créant leur Union régionale, que préside Isabelle Gilles, jusqu’alors à la tête des Gîte de la Gironde, entourée de deux vice-présidents, Jean-Marie Roche (Corrèze) et Michel Dubreuil (Vienne).
A eux d’imposer leur label, face aux BedyCasa, Home swapping, Gamping, Couchsurfing, Nighswapping, et autres HostHelp, les nouveaux concurrents accourus pour profiter de ce phénomène de société.
Une bien belle bataille en perspective, avec des gagnants déjà connus : les consommateurs.
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