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L’agrivoltaïsme au service des kiwis rouges

Euralis vient d’annoncer la mise en place d’une nouvelle filière innovante pour les agriculteurs. Des ombrières photovoltaïques leur permettant à la fois de protéger leurs cultures et de diversifier leurs revenus…
En France depuis le milieu des années 60, la culture de kiwi connait un fort engouement, plaçant la France dans le top 10 mondial. Cependant, les agriculteurs font face à des conditions climatiques de plus en plus rudes.

Une fois encore le partenariat entre Euralis et Scaap Kiwifruits a été fructueux. Présenté l’an dernier par la coopérative agricole comme un projet phare de 2023, la production de kiwi rouges et d’énergies renouvelables via des ombrières photovoltaïques devient désormais accessible aux agriculteurs.

« Cette filière est le résultat d’expérimentations menées par SOFRUILEG (Société R&D de la SCAAP Kiwifruits de France) pendant plus de 5 ans, sur plusieurs sites de production. Elle nous a demandé d’être innovants, agiles et inventifs pour réconcilier les contraintes techniques de chaque domaine d’expertise : agronomique, photovoltaïque et structure », précise Stéphane Boué, vice-président de la coopérative Euralis et président du Pôle Agricole dans un communiqué.

Des panneaux pour une double protection

En effet, le kiwi originaire de Chine n’était, auparavant, que peu produit en France. Euralis s’est donc lancé dans ce projet avec Scaap Kiwifruits dans le but de diversifier les revenus des agriculteurs et d’assurer une souveraineté alimentaire. L’ajout d’ombrières photovoltaïques offrent une protection de choix contre la pluie, procurent à l’arbre de l’ombre contre le soleil et le gel. Les ombrières photovoltaïques permettent donc de maîtriser l’environnement climatique et l’écosystème.

Par ailleurs, l’électricité générée peut être revendue par l’agriculteur lui assurant un second revenu le temps que les kiwis arrivent à maturité. « La vente d’électricité produite par les ombrières permet de sécuriser le business plan du projet […] le producteur qui se lance dégage une trésorerie positive dès la première année. », déclare Cédric Brana, responsable de la filière kiwis chez Euralis dans un communiqué.

Matthieu Leperlier

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