A priori, c'est simple. Ca s'appelle de "l'auto-stop participatif". Le piéton est équipé d'un brassard, et le conducteur place un autocollant sur son véhicule. Il n'y a pas - au contraire du co-voiturage - de mise en contact préalable entre l'auto-stoppeur et le conducteur. Donc pas non plus de possibilité de négocier un retour, ou un chemin "extra". Mais l'initiative, lancée par l'ASPB (Agglomération Sud Pays basque) à Ahetze et Arbonne, communes pilotes, sert d'expérimentation pour un éventuel déploiement plus large.
Une vingtaine de kits (brassard et autocollant) seront distribués par commune. Et des points stop sont identifiés à Saint-Pé-sur-Nivelle et Saint-Jean-de-Luz pour des commodités de trajets. Spontanément, on peut penser que le système s'affiche comme plus flexible et moins contraignant que celui du co-voiturage, qui oblige à des contacts antérieurs au parcours.
Cependant, quelques précautions - dont on espère qu'elles ne seront pas rédhibitoires - sont à prendre, si vous êtes intéressés : munissez-vous d'une pièce d'identité et d'un permis de conduire (pour les conducteurs) et rendez-vous pour vous inscrire au siège de l'Agglomération, zone Puttilena à Urrugne. Là, on vous fera signer une charte de bonne conduite. Il ne vous restera plus alors qu'à prévenir votre compagnie d'assurance de cette nouvelle pratique.
Le test est lancé et un bilan en fin d'expérimentation dira si ces obligations se sont avérées trop contraignantes ou pas. Alors, on lève le pouce et on y va ?
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