Et il ne s’agit pas d’une simple mesure administrative, prise par un fonctionnaire bienveillant, mais de la conséquence d’une véritable mise en compétition des compétences, puisque sur un cahier des charges carrément exigeant, on doit impérativement cocher un certain nombre de cases.
Tout d’abord, être ouvert au minimum 305 jours par an, et pas seulement du 1er juillet à fin août, ensuite être capable d’accueillir les messieurs-dames touristes dans leur langue, ou du moins en anglais, et si on parle aussi espagnol et allemand, c’est du bonus ! Et enfin de pouvoir mettre à leur disposition tout le matériel possible d’informations, cartes, brochures, incentive, etc.
Preuve que la demande est là, les deux points d’accueil, situés à Dax et à Saint-Paul ont répondu l’an dernier aux sollicitations de quelque 140.000 visiteurs, auxquelles il faut ajouter les réponses via e-mail et le suivi des questions posées sur le site Internet (au nombre de 300.000 visiteurs uniques). C’est ce travail réalisé en amont, contraignant mais porteur de réussite, qui a également été consacré par la Préfecture.
Mais pas question de rester les deux pieds dans la même espadrille. Déjà, l’OITT bosse sur de nouvelles pistes : le tourisme vert, qui a le vent en poupe, le patrimoine vivant, et ceux de l’architecture et du paysage. Et enfin la détente sportive, tels le golf, la bicyclette ou la randonnée.
Naturellement, le thermalisme (Dax est la première destination thermale de France) n’est pas oublié, pas plus que le tourisme d’affaires et l’événementiel. En résumé, une distinction largement méritée, donc.
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