La crise du covid, la baisse du marché chinois, la diminution de la consommation de vin rouge en France ont généré une surproduction qui inquiète, d’autant plus que les augmentations des coûts mettent en péril nombre d’exploitations.
La première région viticole de France avait estimé qu’il y avait un besoin d’arrachage représentant 10% du vignoble), ce qui n’empêche pas de chercher d’autres solutions pour mieux prendre en compte l’évolution des goûts des consommateurs.
Quant à la distillation des vins rouges et rosés, elle sera dotée de 160 millions d’euros à l’échelle nationale, pour réduire les surstocks.
Les primes d’arrachage, accordées dans le Bordelais, pourraient donner des idées à d’autres appellations qui ne sont pas en surproduction que ce soit dans la zone de Madiran ou en Gascogne. En effet, des viticulteurs pourraient en profiter pour mettre un terme à leurs exploitations, dans un secteur difficile.
Les conséquences pourraient être très lourdes pour les vignobles français.
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