Et parmi eux, Michel Mercier, lui aussi ancien ministre de la Justice et ex-trésorier du parti centriste. Les peines vont de 10 à 18 mois de prison avec sursis, avec des amendes entre
10.000 à 50.000 € et une inéligibilité de deux ans avec sursis.
Le tribunal a précisé : « Il est très probable que les actes commis par les trésoriers du parti l’aient été avec l’autorisation de Monsieur Bayrou. Mais en matière pénale, il faut une preuve. Et on ne rapporte pas la preuve qu’il ait donné cette autorisation. » D’où une relaxe « au bénéfice du doute » pour le président du MoDem.
François Bayrou (73 ans) a, aussitôt, laissé percer ses ambitions politiques. On sait qu’il n’a qu’une envie : se présenter aux présidentielles de 2027. La course est déjà lancée pour succéder à Emmanuel Macron et il n’y aura pas de cadeau y compris dans la majorité actuelle, entre les troupes de Gabriel Attal, d’Edouard Philippe et de François Bayrou.
En attendant, ce dernier vise un ministère, notamment celui de l’Éducation nationale. Mais ce n’est pas si simple. D’une part, parce que la nomination de Rachida Dati (mise en examen) a montré que c’était le choix du président de la République de ne pas donner de portefeuille au maire de Pau. D’autre part, le nouveau premier ministre n’a guère apprécié que le Béarnais se soit opposé à sa nomination à Matignon.
Affaire à suivre. Chaud devant !
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