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CÔTÉ FEMMESAudrey Guihard accueille des adolescents étrangers

Grâce à l'AFS Vivre Sans Frontières, Mateo, un jeune péruvien de 17 ans, va poser ses valises à Dax. À partir du 15 novembre, il sera hébergé pendant 8 mois par Audrey Guihard, déjà adepte de ce genre de démarches sociales et culturelles.
Un référent de l'AFS Vivre Sans Frontières avec une étudiante étrangère.Crédit photo AFS Vivre Sans Frontières

Chaque année, des centaines de lycéens étrangers arrivent en France dans le cadre de séjours en immersion dans des familles bénévoles. L'objectif est de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, et de partager des moments uniques entre accueillants et accueillis.

On dit souvent que pour apprendre une langue et s'acclimater à une culture, il n'y a rien de mieux que d'y être plongé. C'est ce que propose l'AFS Vivre Sans Frontière, une association à but non lucratif qui, chaque année, permet à des centaines de jeunes de découvrir la France, mais aussi à des Français de voyager aux quatre coins du monde. En 2022, l'un des lycéens inscrit dans la démarche posera ses valises à Dax, chez Audrey Guihard. Il s'agit de Mateo, un jeune péruvien de 17 ans.

« Je connais l'AFS depuis longtemps, et j'ai déjà participé à cette aventure il y a quelques années. Cela faisait quelques temps que je ne m'étais pas inscrite, alors cette année j'ai eu envie. C'est une aventure très enrichissante ! », s'enthousiasme cette maman de 5 enfants, auxiliaire de vie qui avait accueilli une jeune japonaise en 2016 avant que l'une de ses filles ne parte au Japon à son tour. « Et puis il y a un accompagnement sérieux de l'AFS dans cette démarche ».

En effet, lycéens et familles sont au contact de l'AFS afin d'assurer le meilleur séjour possible aux deux parties prenantes. Du côté des adolescents, ces derniers sont en contact avec un référent de l'association. « Ce référent est là pour eux, pour s'assurer que tout se passe bien et pour régler d'éventuels problèmes. Il y a une vraie prise en charge ». Du côté des familles, l'AFS permet la régularisation de pas mal de frais après remplissage d'un dossier dédié : transports, frais médicaux, frais alimentaires (pour la cantine scolaire par exemple), etc.

Crédit photo AFS Vivre Sans Frontières

Le reste du travail et de l'acclimatation, ce sont les relations humaines qui s'en chargent. « J'ai voulu créer un environnement agréable pour que Mateo se sente le plus à l'aise possible. Je lui ai préparé une chambre, installé une TV, un grand lit, etc. Je lui ai créé un endroit, à lui, pour qu'il se sente comme à la maison. Je lui ai aussi donné quelques conseils, comme venir avec son propre ordinateur pour des questions pratiques, notamment sur les configurations des appareils. Pleins de détails qui devraient faciliter son séjour ».

Mateo sera donc dans les meilleures conditions possibles pour apprendre le français et se plonger dans notre culture. « Je ne vais pas lui parler espagnol ni anglais. On va bien réussir à se comprendre avec les gestes ! », plaisante Audrey Guihard. « L'idée est aussi qu'il puisse être autonome. Avec l'association, nous lui proposons un pied-à-terre, mais l'objectif est qu'il puisse se faire des amis, et qu'il puisse voir des choses par lui-même. Bien sûr nous allons l'accompagner et nous verrons pour faire des activités, mais il y a une part d'autonomie dans son expérience qui est importante ».

L'arrivée de Mateo est prévue le 15 novembre, pour une durée de 8 mois. « On a hâte ! On va tout faire pour que tout se passe bien, sans se prendre la tête. On va vivre au jour le jour et voir ce que l'avenir nous réserve », conclut Audrey Guihard déjà motivée à réitérer l'expérience au moins une troisième fois...

Voir le site internet de l'AFS

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