Créée en 2014 par Thibaud Hug de Larauze, Quentin Le Brouster, et Vianney Vaute, Back Market se présente aujourd’hui comme « la première place de marché mondiale dédiée aux produits reconditionnés ». Elle revend principalement des téléphones, des tablettes, des accessoires et du matériel informatique.
Le 11 janvier dernier, la licorne a frappé fort et fait un trou dans le plafond en levant quelque 450 millions d’euros. Ce n’est certes pas le meilleur résultat obtenu par une startup française en la matière (Sorare, Qonto et Mirakl ont fait mieux). Mais après les 276 millions déjà levés en mai dernier, c’est presque un record.
En tout cas, cela suffit à faire de Back Market la pépite la mieux valorisée de la « French Tech », à… 5,1 milliards d’euros. Rien que ça. La raison de ce succès, c’est évidemment l’engouement des investisseurs et du public pour les démarches innovantes en matière d’économie circulaire.
Vers un siège social à Bordeaux
Ces jours-ci, on apprend que la pépite a déménagé ses bureaux bordelais (à l’origine, Bordeaux hébergeait le service client). Elle reste cependant domiciliée rue Lucien Faure, dans le quartier des Bassins à Flot. Ses nouveaux locaux, qui s’étendent sur 5.000 m2, font la part belle aux matériaux de récupération et à une ambiance décontractée façon startup, entre plantes vertes, salle de sport, espace de méditation et jeux vidéo.
Bref, un cadre attractif propre à attirer les talents, et vraisemblablement à accueillir le siège social de Back Market, pour l’heure parisien. Une partie de l’état-major de l’entreprise opère d’ailleurs déjà depuis la Gironde, à commencer par le PDG Thibaud Hug de Larauze, mais aussi les directions des ressources humaines et des opérations.
De même, Back Market compte recruter 400 nouveaux salariés à travers le monde en 2022. On rappelle que l’entreprise dispose déjà d’une demi-douzaine de bureaux sur toute la planète (Barcelone, Prague, Berlin, New York…), et qu’elle s’apprêterait à en ouvrir d’autres à Tokyo et à Hong-Kong, histoire de partir à la conquête du marché asiatique. Rien qu’en Gironde, plus de 150 recrutements sont prévus cette année. L’entreprise vise les 400 salariés sur place, et les 1.500 en tout. Le site marchand fonctionne déjà dans une vingtaine de pays.
« Mener la transition vers une économie circulaire, lutter contre la production de déchets électroniques et construire une entreprise tech mondiale sont 3 bonnes raisons de se lever le matin. Participer à l’aventure Back Market, c’est donc s’engager dans un projet ambitieux à fort impact social et environnemental », explique la startup afin de convaincre les talents de la rejoindre.
En Gironde, l’entreprise va essentiellement rechercher des développeurs et des ingénieurs en informatique (la moitié des postes ouverts), mais elle recrute aussi dans les fonctions support comme le marketing (25 offres), les ressources humaines (14 offres) et plus loin la logistique, les ventes, le service client ou les finances. C’est peut-être bien le moment de prendre le train en marche… ou de se mettre en selle sur la licorne, c’est selon !
Informations concernant le recrutement sur le site internet de Back Market
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire