Irina et Satyan Manap-Martin se sont rencontrés en travaillant dans le même groupe de conseil en stratégie, à Paris. Elle est Moldave, lui est basque. Une prise de conscience écologique et la parentalité les ont poussés à changer leur cadre de vie pour un projet à taille humaine et porteur de sens.
« L’idée de ce concept store en ligne a germé dans mon esprit il y a deux ans, lors des achats de Noël : j’avais pris ma voiture pour aller de magasins en magasins, parfois pour acheter un seul article pour mes enfants. Je me suis aperçue qu’il n’y avait aucun lieu qui réunissait tout l’univers de l’enfance, ou alors c’était hors de prix. À l’époque, j’allais souvent sur Vinted pour leur acheter des vêtements, mais j’ai arrêté à cause de quelques mésaventures. Il y avait un réel manque sur le marché », confie Irina.
La boutique a finalement vu le jour l’été dernier, avec pour nom Badoum Badoum, un clin d’œil à la comptine pour enfant des éléphants (ceux qui se balançaient sur une toile d’araignée). Proposant exclusivement des articles de seconde main haut de gamme, elle entend promouvoir le « consommer mieux » plutôt que le « consommer plus ».
Comment ça marche ?
Badoum Badoum rassemble tout l’univers de l’enfant de 0 à 6 ans : vêtements, chaussures, mais aussi jeux, jouets, livres, linge et des articles de puériculture et de décoration.
La spécificité de cette boutique en ligne, c’est qu’elle présente des articles très peu voire jamais utilisés et des marques de qualité haut de gamme uniquement, excluant notamment tous les articles issus de la « fast fashion ». En plus des marques classiques, telles que Petit Bateau et Jacadi, les utilisateurs ont accès à des marques européennes haut de gamme et durables.
« Les particuliers peuvent se connecter déclarer des articles qu’ils veulent vendre en entrant les principales informations. La plateforme réalise une estimation de la valeur de l’article en question et si elle lui convient, Badoum Badoum transmet au vendeur un bordereau d’envoi pour son colis. Ensuite, nous vérifions la conformité des articles, s’il y a des tâches ou des trous, soit nous les lui renvoyons, soit nous les donnons à des associations », explique la cofondatrice.
LE COUP DE POUCE
Badoum Badoum ambitionne de vendre environ 15.000 références d’ici trois ans (la boutique en possède actuellement 3.500). Si vous êtes intéressés ou que vous connaissez de potentiels vendeurs, n’hésitez pas à partager l’info !
La boutique en ligne recherche actuellement des associations pour réaliser les dons de vêtements. Pour prendre part à cette initiative inédite, elles pourront contacter Irina et Satyan Manap-Martin par mail.
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire