Mais côté vin, et en particulier de Jurançon, une telle situation est porteuse d’une bonne nouvelle : le millésime 2017 devrait être excellent.
Voici qui bouleverse les habitudes, puisque la norme voulait qu’on vendange début octobre pour les secs, fin octobre / début novembre pour le gros Manseng, réservé à l’élaboration des moelleux. Le petit Manseng étant vendangé fin novembre, passerillé par le soleil et le foehn, le vent chaud venant du sud.
Cette année, les intempéries sont la cause de l’absence de production de 150 hectares, soit plus d’1/10ème de la surface de l’AOC Jurançon. C’est beaucoup, mais on reste dans la norme.
Entre la maturité que les quelque 300 viticulteurs viennent de constater et la vendange, on va prélever des baies de raisin afin d’analyser leur richesse en sucre et leur acidité ; l’analyse de la peau, de la pulpe et des pépins servira en outre à évaluer les maturités aromatiques et phénoliques. C’est le Bourret qui marquera le début des vendanges, et qui donnera de précieux indices sur le futur produit.
La tendance, elle est aux vins secs, du moins ailleurs que par chez nous, ce qui fait que notre Jurançon est en train d’entrer directement en concurrence avec les Sancerre, Pouilly Fumé et autre Chablis et Crépy de Savoie. On lui souhaite le même succès !
Informations sur la Route des vins de jurançon
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