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A Pau, un sommet pour faire bouger les lignes autour de la bienveillance

Le 28 juin prochain, l’association Benvivo proposera « une journée pour progresser ensemble », au Palais Beaumont mais aussi en distanciel.
A Pau, un sommet pour faire bouger les lignes autour de la bienveillance
Didier Chauffaille, fondateur et président de l’association, et toute son équipe préparent un rendez-vous national qui fera date autour de 4 thèmes forts : l’économie, l’écologie, la société et la santé. Avec plus de 65 intervenants pour les 900 participants attendus.

« Agissons de telle sorte que nos générations d’aujourd’hui permettent aux générations de demain d’être bienveillantes et plus altruistes dans leur gouvernance afin de décider, quelle que soit leur position, des actions qui iront dans le sens d’une meilleure protection de la nature et d’un plus grand respect de l’humain » déclare le chef d’entreprise (Emac en Soule).


Le 28 juin sera donc le coup d’envoi d’un rendez-vous biannuel qui veut s’inscrire dans la durée. Benvivo fera intervenir des personnes réellement impliquées dans ces démarches inspirées par la bienveillance. « Nous mettrons à l’honneur deux secteurs fortement touchés par la crise sanitaire, créateurs d’émotion et de lien social, en ayant comme marraine, Zahia Ziouani, célèbre chef d'orchestre, et comme parrain, Michel Portos, connu pour ses talents derrière les fourneaux, comme en témoignent ses deux étoiles au Michelin ».

En présentiel, ce sommet s’adresse principalement aux managers, dirigeants d’aujourd’hui et de demain, à tous les acteurs économiques qui aspirent à un leadership éclairé. En distanciel, il veut également s’ouvrir aux étudiants, aux collaborateurs, et à toute personne souhaitant évoluer et s’enrichir humainement et intellectuellement. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

Des valeurs fortes…

« L’idée a germé lorsqu’Emac a été mise à l’honneur lors du Prix des Leaders Bienveillants, lors du salon Préventica à Paris en 2019 » précise Didier Chauffaille. « Nous n’avions pas besoin d’un trophée pour nous inciter à porter des valeurs fortes au sein de l’entreprise. Mais cela m’a permis de rencontrer des personnes très intéressantes, dont Jean-Ange Lallican. Ce dernier avait notamment en projet la création d’un colloque sur la bienveillance en Bretagne. D’où l’idée de lancer un tel événement dans une ville moyenne, au plus près des préoccupations du quotidien ».

Depuis de nombreuses années, le chef d’entreprise est particulièrement sensible à la responsabilité sociale et sociétale des entreprises (RSE), à la qualité de vie au travail… avec un fort attachement à l’humain au cœur des organisations, mais aussi au respect de la nature. « Je me sens bien dans le monde rural, et avec notre société basée à Viodos-Abense-de-bas, près de Mauléon, nous mesurons l’importance d’assurer un bon équilibre, à tous les niveaux dans notre environnement. D’autant plus qu’il s’agit d’une industrie utilisant du caoutchouc ».

« J’essaye toujours de privilégier l’harmonie, d’éviter d’opposer les uns aux autres, de m’impliquer largement dans des approches vertueuses, et de transmettre des valeurs. Mon parcours de vie, qui m’a conduit jusqu’en Soule, a contribué à forger cette envie de bienveillance. J’applique un management ouvert avec un regard positif et dans le respect. Ce qui n’empêche pas d’être combatif et de prendre en compte la réalité des choses. Ma volonté est de semer constamment des petites graines, d’avancer petits pas par petits pas, de manière pragmatique ».

Avec ce sommet ambitieux, l’enjeu est d’inciter des dirigeants et des cadres à s’inscrire durablement dans la RSE, mais aussi à aller plus loin.

« L’écoute, la confiance, l’intégration sont autant de leviers qui nous permettrons d’avancer vers une performance économique bienveillante. Instaurer un mieux vivre au travail est impératif pour donner aux jeunes générations l’envie d’avancer collectivement vers le monde de demain. Pour nous, la bienveillance est la clé de l’évolution et de la performance ».

« Pour donner du sens à nos organisations, nos actions entreprises se doivent d’être réalisées, de façon sincère, en harmonie avec la nature et la société. L’ensemble de nos parties prenantes, du consommateur aux investisseurs sont sensibles aux engagements pris dans nos stratégies commerciales. Cet investissement porteur d’altruisme prend aujourd’hui toute sa place dans une stratégie RSE. Une entreprise vertueuse et éthique est une entreprise qui fait bouger les lignes » conclut Didier Chauffaille.

Plus d’informations sur le site internet de Benvivo

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