Il y a sept ans, la ligne aérienne reliant deux fois par jour l’aéroport de Parme à celui de Roissy Charles de Gaulle avait été brutalement interrompue. C’était Orly ou Orly. Point.
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Mais voilà qu’on reparle de sa possible réouverture, puisque le Pdg de notre compagnie nationale vient d’envoyer un courrier aux élus biarrots, dans lequel il souhaite que « le projet puisse aboutir. » Quasiment un feu vert, quoi.
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Ce qu’il faut savoir…
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Il y a encore, naturellement, quelques zones à clarifier. À commencer par l’assainissement financier d’Air France, déficitaire sur ses lignes court et moyen courrier.
Un simple exemple : la récente grève des pilotes, plutôt très mal jugée par le public, a coûté 255.000 euros à l’aéroport basque, contraint de faire une croix sur 96 vols et au transport de 18.000 passagers.
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Toutefois, le potentiel sur CDG est là et a été évalué par la CCI à 218.000 passagers/an (contre 153.000 il y a sept ans), sans compter les voyageurs en provenance du Pays basque sud (l’espagnol).
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Tout cela n’a guère d’importance, vont penser certains, Orly ou Roissy, c’est Paris, c’est la même chose. Pas sûr, car Roissy dessert plusieurs zones industrielles ou d’exposition, telle Villepinte et constitue un hub vers la plupart des destinations européennes et mondiales.
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Et celui qui a débarqué à Orly Ouest, pris un autocar jusqu’à Roissy, une bonne heure le plus souvent, au milieu des bouchons, pour y choper ric-rac une correspondance, sait de quoi nous parlons.
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Le projet ira-t-il à son terme ? Nul ne le sait encore, quoiqu’un dicton assure qu’un écrit engage plus qu’une parole. Pour l’instant, on s’en contentera.
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