Stéphanie Porsain et Florent Trémolosa se jouent des limites de la joaillerie traditionnelle, en inventant sans cesse de nouvelles associations de formes, de matières, de techniques… Ce fut le cas avec la bague végétale Garden Party (avec son corps en or jaune serti de diamants et en guise de pierre de centre, une plante précieuse à arroser puis couper avec soin), le fruit d’un partenariat avec bonsaika.
Toujours dans le registre des collaborations, Origine Ateliers avait notamment travaillé avec l’atelier Ainciart Bergara pour revisiter le célèbre makila à l’occasion d’une édition limitée. D'autres pièces ont vu le jour et d'autres suivront probablement.
D’autre part, en 2016, les deux créateurs biarrots ont fabriqué l’épée d’académicienne de l’écrivaine Dominique Bona à l’occasion de son investiture à l’Académie Française. L’an dernier, Stéphanie Porsain et Florent Trémolosa ont été de nouveau sollicités, mais cette fois-ci par Thierry Malandrin, pour sa prochaine installation à l'Académie des beaux-arts.
Ensemble, ils ont imaginé « Renaissance(s) », un bâton de danse souple, mais robuste, modeste, mais conquérant, sublimant les stigmates de la souffrance endurée tel le corps du danseur. Le chorégraphe du Malandain Ballet Biarritz a choisi un bois pour makila pour représenter son attachement au Pays basque. Cette pièce sera dévoilée lors de la cérémonie reprogrammée en avril prochain.
Un autre grand projet est également en train de voir le jour chez Origine Ateliers à Biarritz. En effet, depuis près de deux ans maintenant, la joaillerie biarrote planche sur un nouveau bijou, en horlogerie cette fois-ci : « Ce projet a découlé d’une rencontre avec un horloger incroyable. Il a finalement vu le jour pendant le premier confinement. Il s’agit d’une montre très spéciale que nous avons développée en interne. Mais je ne peux pas en dire plus pour le moment », souligne la joaillière.
Patience donc, patience !
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