En ce samedi 10 juin, dès 21h30, pour peu que vous vous trouviez dans les environs de Mont-de-Marsan, il est fortement recommandé de vous aventurer du côté du Plumaçon, pour ce qui va constituer le premier grand rendez-vous de tous les amoureux de la course landaise : la 28ème édition du Festival Art & Courage, une course unique en son genre.
Un petit rappel historique s’impose : à ses débuts, c’est-à-dire jusqu’au milieu du XIXe siècle, la course landaise s’effectuait dans la rue ou sur les places de villages, indifféremment devant des vaches ou des taureaux sans corde. C’est l’arrivée en 1853 du bétail d’origine espagnole, et plus tard, l’usage généralisé des vaches sans corde, qui ont modifié les pratiques ancestrales et fixé les règles fondamentales de la course landaise, telle qu’on la connaît de nos jours.
Une autre précision pour ceux qui éprouvent une tendresse particulière pour ce festival et qui ont du mal à se repérer : tantôt à Pomarez, tantôt à Dax, le voici qui est annoncé cette année, pour son 28ème lancement, du côté de Mont-de-Marsan. Avec, traditionnellement, les meilleurs spécialistes écarteurs et sauteurs, qui affrontent sans corde des toros de corrida de quatre ou cinq ans, ainsi que des novillos, sans mise à mort, une délicatesse adressée à nos lecteurs qui n’aiment pas voir souffrir les animaux.
L’an dernier, on avait suivi les prouesses de Baptiste Bordes, face à une bête de 610 kilos, et apprécié le courage de Thomas Marty, de Mathieu Nogués et chez les sauteurs, de Fabien Napias.
Cette année sont annoncés quatre jeunes écarteurs, Louis Navarro, Thibaut Busquet, Julien Guille et Rémy Latapie ; pour les novillos : Alexandre Duthen, Florian Lahitte, Romain Clavé. Et pour les taureaux : Mathieu Nogues, Cyril Dunouau, Benjamin de Rovère, Thomas Marty et Baptiste Bordes. Sans oublier les sauteurs Guillaume Vergonzeanne, David Laplace, Louis Ansolabehere, Dominique Larie, Etienne Grenet et Fabien Napias.
Les deux triomphateurs de cette 28ème édition ayant le privilège d’écarter la dernière bête. Sous les flonflons de l’Harmonie locale, comme de coutume.
Le 10 juin, au Plumaçon, donc. On coche déjà la date, souplaît.
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