Le rapport sur l'analyse de la conjoncture en Aquitaine, rédigé par la sérieuse Banque de France, est tombé le 15 janvier dernier. L'on y apprend notamment que « la reprise continue à frayer son chemin en Aquitaine : la bonne tenue des commandes dans l'industrie et l'accélération des prestations de services prévues à court terme, confirment le profil d'une amélioration progressive ».
Mais aussi que « l'amélioration des carnets de commande dans le bâtiment et les travaux publics, comme la hausse des volumes de transactions dans le négoce, participent à cette tendance de fond. Mais pourtant, l'affaiblissement des marges constitue une préoccupation fréquente ».
En effet, la vigilance reste de mise, surtout quand on se risque à examiner à la loupe le compte-rendu du tribunal de commerce de Bayonne notamment, qui prend acte de 278 dépôts de bilan en Pays basque (31 de plus qu'en 2012), dont 210 ont abouti à une liquidation judiciaire. Les plus touchés étant les PME et TPE (très petites entreprises), notamment dans la restauration, le commerce, et le bâtiment-travaux publics. Des situations douloureuses qui s'expliquent par la crise, évidemment, une moindre consommation des ménages ensuite, et surtout des trésoreries exsangues. D'où le besoin d'avoir un secteur industriel qui redémarre et assoie l'économie régionale.
On peut toujours compter sur l'aéronautique mais aussi la filière du Jambon de Bayonne, qui augmente ses exportations à l'international (10% de la production part à l'étranger). Le volontarisme sera une vertu louée en 2014, et on ne peut que se satisfaire de voir le budget du gouvernement de la Communauté autonome basque en légère augmentation avec ses 10,215 milliards d'euros.
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