A première vue, rien ne la différencie d'un autre centre de contrôle. Et pourtant, en y regardant de plus près, cette entreprise a choisi de se distinguer par son relationnel et les conseils qu'elle apporte à ses clients.
« Les contrôles techniques sont inscrits dans le code de la route. C'est obligatoire et très réglementé. C'est sur tout ce qu'il y a autour que l'on peut se différencier : sur l'accueil, sur les explications, les relations que l'on peut entretenir avec le client », explique l'une des gérantes.
Ainsi, le client se voit offrir le café, puis peut patienter durant la durée du contrôle, soit environ 45 minutes. « Nous mettons à sa disposition des revues d'actualité, des boissons, de quoi patienter. Mais il peut aussi nous laisser son véhicule la journée ou aller faire un tour en attendant ».
Pendant les 45 minutes du contrôle, les contrôleurs passent en revue 133 points. « Il y a des vérifications techniques, sur l'efficacité des freins, des amortisseurs, les réglages des phares. On passe les véhicules sur un appareil à pollution pour vérifier que les normes sont respectées. Ensuite, les vérifications sont visuelles : état des pneus, des feux, des ceintures, etc. »
Une vérification essentielle puisqu'à partir de ces 133 points, ce sont plus de 600 défaillances qui peuvent être relevées. « Il y a des problèmes mineurs, qui ne nécessitent pas d'intervention, mais qui restent à surveiller. Ensuite, il y a des défaillances majeures, qui impliquent une nouvelle visite avant deux mois. Enfin, depuis la nouvelle réglementation européenne de mai 2018, il y a des défaillances critiques, qui ne permettent pas au client d'utiliser son véhicule après minuit (jour du contrôle), sauf pour se rendre à un contrôle technique, une fois les réparations effectuées ».
Dans les trois cas, les contrôleurs de l’entreprise basque se rendent ensuite disponibles pour expliquer tout le résultat aux clients. « On prend le temps. Il faut que ce soit le plus clair possible, pour qu’ils comprennent et soient conscients des risques potentiels. On peut même leur montrer, concrètement, s’ils sont présents, ou par des photos. Si besoin, on les invite à se rapprocher de leur garagiste, et on les conseille sur les démarches à suivre ».
« C'est vraiment important, car un mauvais état d'un véhicule peut être considéré comme un facteur aggravant en cas d'accident. Le client doit se sentir en confiance dans son véhicule, et doit avoir confiance en nous, dès qu'il nous l'apporte ».
Et la confiance peut être là, avec les qualifications des contrôleurs. « Depuis mai 2018, les nouveaux contrôleurs doivent avoir un Bac Pro Mécanique, et un diplôme de contrôleur technique. Mais même après l'embauche, ils ne peuvent pas travailler tant qu'ils n'ont pas reçu un numéro d'agrément délivré par la Préfecture. D'ailleurs, chaque établissement a également son propre agrément ».
Si vous vous situez aux alentours de Bayonne ou de Urt, et que vous souhaitez apporter votre véhicule dans l'un des deux centres de Contrôle Technique Nivadour, l'entreprise propose des réductions en cas de réservation en ligne. On dit ça comme ça...
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