« La champignonnière a été créée afin de poursuivre un objectif : devenir un atelier ancré dans l’activité d’une production agricole tout en s’inscrivant dans une dynamique historique et culturelle de la région. La culture du champignon de Madiran est venue répondre à cette demande tout en étant la solution adaptée aux différents profils des personnes accueillies » souligne l’ESAT.
Le champignon brun et bio de Madiran a repris une solide réputation, jouant la qualité plutôt que la quantité. Une philosophie gagnante pour la ferme à champignons de l’ESAT qui compte près d’une centaine de clients réguliers, choisis de concert avec les travailleurs.
« La connaissance de leurs clients leur a ainsi permis de recueillir beaucoup de compréhension de leur part et d’avoir ainsi de bonnes relations avec ces derniers ».
Les 23 travailleurs de l’ESAT ont donc permis de relancer cette culture et récoltent désormais environ 1.200 kilos de champignons par semaine. Depuis les chambres de culture, ils cueillent le champignon à la main pour préparer les plateaux destinés à la vente.
En plus de la cueille et de la livraison, la vente sur site est également proposée à la ferme. C’est un véritable défi qui a été relevé grâce à l’implication et la volonté de réussir de toute l’équipe.
La reconnaissance de leur travail et la notoriété grandissante du champignon de Madiran renforce leur motivation et le plaisir de travailler à la champignonnière de l’ESAT.
La rigueur, la convivialité, le bien-être et la valorisation des employés, ajoutés à une forte inclusion au sein de la ferme à champignons, ont rendus possible cette belle aventure humaine et sociale.
A suivre sur la page Facebook des Champignons de Madiran.
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