Avec la sécheresse, les besoins en eau potable mais aussi pour les stations d’épuration, les industries, l’agriculture ou encore le tourisme ont pesé sur les réserves depuis le mois de juin. Au point que le niveau des lacs autour des barrages hydroélectriques est au plus bas.
Pour certains, comme le lac d’Artouste, il ne reste plus que 50 jours de fonctionnement. Ces réserves d’eau pourraient ainsi être à sec fin septembre.
Première conséquence possible, l’incapacité des opérateurs comme la Shem (Société hydroélectrique du Midi) de fournir le réseau électrique français lors des pics de consommation, en automne et en hiver. C’est du jamais vu et qui tombe mal avec la crise ukrainienne et le problème du gaz russe.
Autre conséquence potentielle : les stations de ski des Pyrénées pourraient se retrouver en manque d’eau. Ce qui ne leur permettrait pas d’alimenter les canons à neige. Bigre !
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