Le bois, une énergie ancienne, me direz-vous. Oui, mais surtout une énergie nouvelle. Les projets se multiplient dans la région.
Déjà, à Turboméca, on a opté pour la chaudière à granulés. Tout comme à la fromagerie Agur de Mauléon. À Oloron, ce sont deux lycées qui vont être chauffés au bois. À Monein, on envisage de chauffer quatre ou cinq bâtiments situés autour du centre social. Tandis qu'à l'Université de Pau, on installe une deuxième chaufferie. Sans oublier les avant-projets bien lancés en Soule, ou à Banca et Saint-Jean-Pied-de-Port.
L'exemple de Bedous parle à lui seul, en matière d'environnement : ainsi avec la chaudière bois, le rejet de CO2 est estimé à 15 tonnes. Avec la chaudière fuel, il atteignait les 80 tonnes. Des chiffres qui parlent d'eux-mêmes et ne nécessitent aucun long discours.
Pour les communes qui redouteraient les investissements trop lourds, on peut évoquer les chaudières mobiles (Estera). On se souvient que la toute première fut installée en 2011 pour équiper Balnéa (Loudenvielle, Hautes-Pyrénées), et qu'elle a permis d'économiser l'émission de 350 tonnes de CO2 par an, couvrant toutefois 70% des besoins en chaleur de l'établissement. Ça envoie du bois, non ?
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