Connaissez-vous la dictée qui rend fou ? Un vrai petit bijou sorti d’un vieil Almanach, comme je les aime, qui rend délicieusement dingo, de cette sensation divine d’émoustillement quand vous sentez que les neurones s’agitent. Comme vous m’êtes très chers, je vous en fais cadeau. Attention, concentration. Vous pouvez lire à haute-voix, c’est encore plus foufou…
« Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère. De ce mariage, est né un fils aux yeux pers. Monsieur est le père. Madame est la mère. Les deux font la paire. Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d’être Lamère était Lepère.
Le père est donc le père sans être Lepère, puisqu’il est Lamère, et la mère est Lamère, bien que née Lepère. Aucun des deux n’est maire. N’étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d’impair en signant Lamère. Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire.
Il sera le maire Lamère, aux yeux pers, fils de monsieur Lamère, et de mademoiselle Lepère, sa mère. La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd. Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient du bord de mer et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils.
Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s’y perd ! »
Allô, vous êtes toujours là ??? Ah ben, je comprends pas, patron, sont tous partis… C’est fou, ça ! Nan, pourtant j’ai dit aucune grossièreté, pas d’attaque personnelle ni politique, pas de jugement déplacé à l’emporte-pièce, pas d’insolence caractérisée, nan… A tous les coups, z’ont dû aller voir leur père. Ou leur mère. Voire leur maire…
Enfin bon, moi je dis ça, je dis rien…
La mère, pas maire, qui aime son père, Gracianne Hastoy
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