A savoir : la mesure répartie par fibre optique pour l’acquisition sismique, la détection d’intrusion et la sécurité périmétrique, la surveillance de l’intégrité des câbles terrestres et marins, la surveillance de puits et de pipelines et le monitoring de la santé des structures.
« Même si nous réalisons 80% de notre chiffre d’affaires à l’export, nous sommes attachés au territoire. C’est pour cela que nous essayons de nous appuyer au maximum sur les savoir-faire de partenaires et fournisseurs locaux », souligne Étienne Almoric, le directeur général de l’entreprise paloise.
En 2019, Febus Optics a inauguré son propre Centre d'essais Sophie Germain (CESG), dans la zone Europa à Pau, qui fait office à la fois de laboratoire de R&D et de vitrine commerciale. Le CESG permet, entre autres, à la société de concevoir des solutions adaptées aux exigences de ses clients en testant leur mise en application dans des conditions proches du réel, voire identiques.
Febus y propose également des formations à destination des professionnels (géothermie, géophysique, énergie marine renouvelable, sécurité, génie civil, pétrole et gaz…) et des clients dans le domaine des capteurs à fibre optique répartie, et souhaite d’ailleurs développer cette activité.
Depuis trois ans, la société a doublé en taille et a triplé son chiffre d’affaires ; elle s’est également fortement développée à l’international qui représente aujourd’hui 80% de son chiffre d’affaires. Australie, Tunisie, Chine, États-Unis, Europe, France… Febus Optics est partout.
En 2020, malgré la crise sanitaire de la covid, la société a doublé son chiffre d'affaires et fait aujourd’hui partie des 24 entreprises lauréates de Nouvelle-Aquitaine accompagnées par l’État grâce au fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires.
« Ce soutien régional est important pour Febus Optics, car c’est une reconnaissance de notre expertise et de cette filière d’avenir. Même si nous nous développons à l’international, nous nous appuyons énormément sur l’échelon local », assure Étienne Almoric.
Grâce à ce soutien financier, l’entreprise paloise souhaite moderniser ses laboratoires ainsi que son outil de production et envisage d’intégrer une partie de la production, aujourd’hui sous-traitée.
Febus Optics entend également créer une activité de traitement des données sur ses serveurs via une plateforme digitale, un projet qui devrait permettre la création de 21 emplois dans les deux prochaines années. « En parallèle du développement de nouveaux produits, nous projetons de déménager totalement dans la zone Europa, afin de regrouper nos sites », conclut le directeur général.
Pour en savoir, rendez-vous sur le site internet de Febus Optics
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire