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À Capbreton, la MOP met Félix Arnaudin à l’honneur

L’événement est organisé avec les Éditions Passiflore de Dax, qui ont publié en octobre dernier « Félix Arnaudin, 100 ans après », dont les 35 clichés de l’exposition sont tirés…
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Jusqu’au 26 juin, la maison de l’oralité et du patrimoine de Capbreton organise une exposition photographique dédiée à Félix Arnaudin, dont on célèbre le centenaire du décès. Une rencontre avec les auteurs du livre est programmée à la MOP le samedi 22 mai.

Le 6 décembre prochain, cela fera précisément un siècle que Félix Arnaudin a quitté pour de bon sa chère Haute-Lande en même temps que ce monde. Ce dernier a ensuite mis quelques temps à reconnaître l’intérêt de sa démarche ethnographique, aujourd’hui incontesté. En vue de ce centenaire, le poète, photographe et folkloriste landais fait depuis deux ans l’objet d’attentions nouvelles, après la copieuse réédition de ses œuvres complètes (entre 1994 et 2007, 9 volumes) par les Éditions Confluences, ou encore la belle exposition du Musée d’Aquitaine (en 2015).

Les Éditions Passiflore, en particulier, ont publié en 2019 « La folle histoire de Félix Arnaudin », roman assez fidèle et inspiré du dessinateur Marc Large, et en octobre dernier « Félix Arnaudin, 100 ans après », beau livre rassemblant 100 photographies tirées d’« Au temps des échasses », le premier ouvrage jamais publié sur la grande figure de Labouheyre (en 1928, petit tirage de 310 exemplaires).

Photographies et « balade sonore »…

Le 22 mai prochain à partir de 15 heures, les 3 auteurs de cette récente parution (Marc Large, Richard Arnaudin, arrière-petit-neveu de Félix, et Jean Tucoo-Chala, auteur et conservateur de l’Écomusée de Marquèze) seront à la maison de l’oralité et du patrimoine de Capbreton pour une rencontre et pour en dédicacer des exemplaires. L’événement s’inscrit dans le cadre de l’exposition photographique qui se tiendra au même endroit, dans le centre de Capbreton, du 12 mai au 26 juin.

La MOP (pour les intimes) proposera en effet au visiteur de parcourir les belvédères du Boudigau, puis ses locaux du centre-ville, « pour découvrir une sélection de 35 photographies des paysages ruraux et des scènes de la vie quotidienne des Landes dans la seconde moitié du XIXe siècle ». Elle indique que des QR codes seront aussi mis à disposition pour une « balade sonore » à l’écoute de deux contes traditionnels des Landes lus par Estelle Castadère, de l’association Les Pins Parleurs.

Enfin, toujours dans le cadre de l’exposition, un atelier d’écriture est organisé par l’association Grain de Sel le vendredi 28 mai à 10 heures (animé par Huguette Quemeneur). Voilà donc un événement culturel sympa en perspective alors que le climat sanitaire semble appelé à se détendre.

Du côté des Éditions Passiflore, les publications continuent cette année avec les nouveaux romans de Marie-Laure Hubert Nasser, Patrick Azzurra (en juin) et dudit Marc Large, ainsi que le « Bruissement du monde », des « fragments » de Léon Mazzella. La maison d’édition dacquoise a en outre lancé un concours pour la fête des mères, avec des livres et des lots surprise à gagner (un quizz est à remplir jusqu’au 24 mai). Pour finir, elle rappelle que pour tout achat dans sa boutique du 93 avenue Saint-Vincent-de-Paul (à Dax), elle offre un exemplaire de « Ho ! les cœurs », de Véronique Saüquère-Hubert. Bon à savoir pour les lecteurs d’ici…

Plus d’informations sur le site internet, cliquez ici

Notre article sur le roman de Marc Large – c’est ici

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