Même si la pandémie a mis à mal la culture, ils ne se sont pourtant pas découragés, et ont préféré reporter, adapter et créer de nouvelles alternatives, tout en essayant de préserver au maximum le lien essentiel entre le public et les artistes.
« Nous avons construit un festival adapté aux prévisions et en même temps adaptable aux évolutions de la situation sanitaire. Mais, le plus important pour nous était de retrouver ce qui fait la singularité de notre festival, c’est-à-dire ce mélange de découvertes, de surprises, de bucoliques, de joyeux, de convivial et d’humain », soulignent les membres de l’association.
Le quartier général se trouve dans le village de Luz-Saint-Sauveur, mais les quatre jours seront rythmés par une trentaine de concerts dans des lieux surprenants des différents villages de la vallée du Pays Toy.
Cette année, les lieux du festival ont été revus et restreints. Les jauges sont limitées : chapiteau (250 places assises), verger (250 places assises), salle de spectacle de la Maison de la Vallée (100 places assises), sites extérieurs (200 places assises).
D’autre part, l’accueil du public aura lieu dans un nouvel espace aménagé au parc Claude Massoure, et l’espace restauration habituel ne sera pas mis en place. Un espace buvette et un service de restauration rapide (sandwicherie), adaptés au contexte, seront disponibles. Les festivaliers sont invités à se rendre dans les nombreux restaurants de la ville de Luz-Saint-Sauveur.
Une programmation haute en couleur…
Cinq grands axes thématiques vont façonner cette 30e édition. Avec tout d’abord, les grands ensembles (formations et orchestres d’aujourd’hui) : Le UN, et ses 22 musiciens autour de David Chiesa et Jérome Noetinger, des artistes majeurs de la musique improvisée française ; L’Ensemble Liken, dirigé par le trompettiste Timothée Quost ; Wassim Halal et le Gamelan Puspa Warna, ensemble de percussions métalliques de Bali, avec création très originale autour du darbuka et du gamelan ; et enfin Baraque à Free, qui rassemble de jeunes improvisateurs très prometteurs.
Un autre grand axe du festival sera porté par le réseau The Bridge. Fondé en 2013 par Alexandre Pierrepont (bien connu au festival pour ses dernières interventions conférencières de haute voltige), il crée des opasserelles entre l’Amérique et l’Europe lors de rencontres inédites. Ce sera l’occasion de faire découvrir autour de deux habitués du festival, Sophie Agnel et Pascal Niggenkemper, deux phénomènes de la scène illinoise : Ben Lamar Gay et Sam Pluta.
La musique traditionnelle possède également une dimension importante dans le festival Jazz à Luz. Cette année, le groupe Bégayer, avec le bidouilleur, bruitiste et inventeur Loup Uberto, le groupe Tracteur (échappé de la scène rock toulousaine), le duo Lise et Lisa et le duo Dérinëgolem partageront leurs univers décalés et entrainants.
L’émergence artistique au féminin comme au masculin fait également partie des sujets importants pour les membres de Jazz’Pyr, qui souhaitent appuyer l’émergence de nouveaux talents français et étrangers. Pour cette 30e édition, ils présenteront le trio Kepler (parrainé par Jazz Pyr’ pour l’édition Jazz Migration 2020), le quartet FANTôME, (lauréat en 2021 de Jazz Migration), l’ensemble Baraque à Free autour de Sarah Brault et Marion Josserand et Edredon Sensible, déjà invité en 2018 au festival dans une version « rue ».
Enfin, le festif, appelé autrement cette année, restera le ciment de ce festival. Vous retrouverez Brunoï Zarn, le quartet Ogre, la Compagnie Du Plus Petit Espace Possible ainsi que les Promenades populaires de la Compagnie 24 Carats sur les terrasses des cafés et restaurants, dans la rue, mais également au Verger, transformé cette année en espace de concert.
Pour découvrir plus en détail la programmation artistique, cliquez ici
Photos Jazz à Luz et Pierre Meyer
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