Initialement à usage médical, ce gaz est aussi présent dans les cartouches pour siphon à chantilly et dans les aérosols d’air sec. Il est de plus en plus utilisé par les jeunes de manière détournée par voie d’inhalation dans le but d’obtenir des effets euphorisants et désinhibiteurs.
Cette pratique peut entrainer des risques neurologiques tels que des malaises, des vertiges, des troubles cognitifs ; des risques cardiovasculaires tels que des douleurs thoraciques, des troubles du rythme cardiaque ; des signes psychiatriques tels que de l’agressivité, des hallucinations, de l’anxiété ; ainsi que des traumatismes tels que des brûlures dues au froid.
La Ville précise que « la consommation du protoxyde d’azote est devenue un phénomène en augmentation et inquiétant sur la commune de Pau, notamment chez les jeunes, comme en témoignent les rapports de la gendarmerie et de la police »
Les places Clemenceau, Verdun et du Foirail, les quartier Saragosse, de l’Ousse des bois, de l’Université, des Halles et d’autres sont concernés par cet arrêté, qui interdit la détention, l’utilisation et la consommation de cartouches et l’abandon de protoxyde d’azote (N2O) ou autres récipients sous pression contenant ou ayant contenu du gaz de protoxyde d’azote, sur l’espace public par les personnes, mineurs ou majeurs.
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