Alexandra est originaire de Reims, Sylvain de Perpignan. Près de 1.000 kilomètres les séparent, mais ils partagent la même passion de leurs animaux. Habituée toute petite à côtoyer chiens et chats par sa mère qui élève Golden Retriever et British, Alexandra a tout naturellement appris à les choyer et à comprendre leurs besoins. Sylvain, ouvrier viticole, a suivi son épouse sans trop de difficultés pour développer l’élevage à partir de 2013.
Alors qu’ils installent leurs chiens à leur arrivée dans le Gers, un couple de furets noirs fait déjà partie de la famille. « Il faut savoir que lorsque la femelle a ses chaleurs, il faut obligatoirement qu’il y ait accouplement, ou pose d’implant. Sinon, elle risque fort de mourir d’hémorragie » explique la jeune éleveuse.
La première portée voit ainsi le jour en terre callianaise, et la famille s’agrandit, jusqu’à compter aujourd’hui quatorze femelles, et trois mâles, soit quatre-vingt furetons en moyenne par an. Pour la reproduction, et afin d’éviter la consanguinité, ils font venir des furets d’autres élevages, qui leur permettront également d’obtenir des petits aux couleurs plus recherchées.
Le plus gros travail va consister alors à les sociabiliser, en les habituant à sortir du nid, en les manipulant tous les jours, et en leur apprenant à ne pas mordre. « Ce sont des animaux qui aiment le contact humain, très joueurs et assez curieux. Ils adorent, par exemple faire rouler une balle, ou s’accrocher à un torchon… » raconte Sylvain. Mais à l’heure de la sieste, c’est une adorable boule de poils qui somnole paisiblement, soigneusement recroquevillée.
Si 85% des adoptions se font en tant qu’animal de compagnie, le furet gersois fait beaucoup parler de lui depuis que la Ville de Toulouse l’a utilisé récemment pour dératiser -brillamment - les berges du Canal de Brienne. Sans aucune difficulté d’ailleurs, car les rats ont tout simplement horreur de l’odeur du furet. Une manière simple et efficace, qui évite en plus l’utilisation de raticides dangereux pour l’environnement.
Les furetons sont proposés à l’adoption à partir de huit semaines, aux prix de 250 €. En appartement, en cage, en semi-liberté ou liberté, ils seront des petits compagnons pleins d’amour, habitués aux enfants, aux chats et aux chiens. « Il faut simplement leur laisser le temps de s’accoutumer à leur nouvel environnement pour leur éviter le stress, surtout s’ils sont restés enfermés longtemps pour le transport. En principe, au bout d’une journée, ils sont moins craintifs » prévient Alexandra.
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