Il dit qu’il n’est pour rien dans la ténébreuse affaire du document dénonçant la gestion du maire actuel de Tarbes, qu’il s’est contenté de seulement participer à sa rédaction en vue de disposer d’un argumentaire et qu’il n’était destiné qu’à quelques uns, parole de Glavany.
Une pierre de plus dans le jardin de Gérard Trémège, qui doit en outre affronter les attaques des journalistes de Médiapart, qui se sont fait un plaisir d’affirmer qu’il avait vendu à vil prix des biens immobiliers à la famille du premier de ses élus. D’où dépôt d’une plainte contre X par le Parquet de Pau visant le maire, accusé de prise illégale d’intérêt et recel.
Partant du principe qu’on ne prête qu’aux riches, ou aux puissants, c’est une grande figure du département, Jean Glavany, qui est entre les lignes visé par l’actuel maire, candidat à sa succession, bien que l’ancien ministre, se contentant de son fauteuil de député, ne postule pas au poste de premier magistrat. En guise de réaction, il se contente de remarquer que le fameux document, élaboré par des militants et des élus de plusieurs partis de gauche se trouvait dans les locaux du groupe socialiste à l’Hôtel Brauhauban et que curieusement, la porte de la permanence a été fracturée, les papiers dérobés, pour se retrouver finalement entre les mains de Gérard Trémège, qui l’a rendu public.
On en est là aujourd’hui, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’à quelques jours du premier tour des municipales, cette affaire de chiffonniers fait un peu désordre.
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