En Bigorre, Jérôme Mayoux et Éric Andos révolutionnent la pêche à la carpe

Quand c’est trop, c’est trop ! Lassés de voir leurs bouillettes – ces petites boules servant d’appâts - dévorées en moins de deux par d’autres espèces, avant même d’avoir attiré l’attention de la moindre carpe, Jérôme Mayoux et Éric Andos ont eu une idée totalement innovante qui va révolutionner le monde des carpistes.

Il s’agit tout simplement - encore fallait-il y penser - d’une capsule de protection de ces appâts, nommée “Antikreu” (en référence aux écrevisses que les carpistes appellent “creu”), d’utilisation simplissime mais d’une efficacité redoutable contre les écrevisses américaines, gobies, poissons-chats et crabes mitaines, qui ont fini au fil des ans par envahir les eaux.

« Il faut savoir que la pêche à la carpe est une pêche sportive mondiale “no kill”, puisque les poissons sont ensuite remis à l’eau, et que certains enduros ont dû être annulés en raison de ces nuisibles qui rendent impossibles ces concours. Face à cette problématique et à l’inefficacité des solutions actuelles, nous avons longuement réfléchi à ce concept, qui répond à un cahier des charges très strict. La capsule est alvéolée de façon à diffuser les arômes des bouillettes, tout en décourageant les écrevisses qui s’épuisent à tenter de l’ouvrir » explique Jérôme avec passion et enthousiasme.

Une fois leurs premiers prototypes modélisés et imprimés en 3D, ils sont testés en condition réelle dans différentes régions de France, et largement approuvés. Antikreu devient ainsi le premier produit de Serial No Killer. Cette société créée en décembre 2020 par Jérôme et Éric, basée à Sère-en-Lavedan près d’Argelès-Gazost, est spécialisée dans la conception d’accessoires de pêche respectueux de l’environnement.

Ainsi, le dispositif en question - composé d’amidon de maïs, orge et blé - produit dans une entreprise toulousaine, est en matière biosourcée, éco-responsable, et réutilisable à volonté.