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INÉDITLe métro au parfum de violette

La fleur emblématique de la Ville Rose répand ses odeurs autour et dans les rames, pour une expérience tentée par l’opérateur toulousain Tisséo.
INÉDIT – Le métro au parfum de violette

« Un parfum de violette est diffusé au sein de ces stations Jean-Jaurès, Capitole et Arènes pour une expérimentation d'une durée de 2 mois. Son objectif ? Observer si une ambiance olfactive agréable change votre perception de l'utilisation du métro... ». Reste à donner son avis.

Longtemps en voie de disparition, la violette revit grâce à une poignée de passionnés qui veulent redonner à la Ville son envie de s’associer à la fleur, symbole d’un amour tendre et profond.

C’est en 1854 qu’on commence à cultiver la violette, au nord de Toulouse. La production est alors vendue sur le marché aux violettes des Jacobins et jusqu’à Saint-Jory. Un demi-siècle plus tard, elle bénéficie de la création d’une coopérative et connaît ses heures de gloire sur la première moitié du XXe siècle et est même exportée jusqu’en Russie.

On dénombre alors 600 producteurs, répartis sur une vingtaine d’hectares. Jusqu’à cette fatidique année 1956, à l’hiver infernal, qui provoque la perte de très nombreux plants. On cultive alors sous serres, et la coopérative meurt de sa belle mort. Désormais, seuls quelques producteurs sont là pour relever le défi.

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