INITIATIVES RSELe Baya auréolé du très recherché EcoLabel européen

« On veut faire du bien à notre planète ! », commence Matthieu Châ, directeur général du Baya de Capbreton depuis 5 ans. « Nous sommes sensibles à cette cause, c'est pour cela que l'on s'est lancé dans une politique de RSE. Aller chercher un label ce n'était qu'une motivation, prouver que nos actions pouvaient être valorisées ». Alors tant qu'à faire, pourquoi ne pas aller décrocher un label on ne peut plus exigeant... ?

C'est le cas de l'EcoLabel Européen, qui compte exactement 22 points obligatoires à cocher pour son obtention, en balayant des sujets comme l'énergie, le tri des déchets, la gestion de l'eau, la formation du personnel, etc. « Pour mener à bien ce projet, nous avons créé un comité de travail composé de notre directrice des ressources humaines, du chef de cuisine, de la chef de la réception, de deux personnes à la communication, et de moi-même ».

Pendant près d'un an, l'établissement a donc redoublé d'efforts dans ses initiatives RSE. « Il y a un plan d'action très précis. Pour vous donner quelques exemples, notre blanchisserie devait avoir un label RSE, et les produits que nous utilisions aussi. Nous avons dû bannir tous les papiers au bar également. Nos produits sont locaux, ou originaires du commerce équitable et d'une agriculture biologique. Nous ne devons utiliser que de l'énergie renouvelable. Comme ce n'est pas possible pour nous, nous payons des garanties d'origine qui soutiennent les énergies renouvelables, à raison d'une garantie payée par Kwh consommé. Et il y a plein d'autres choses encore... ! »

Aujourd'hui, l'angle écoresponsable et la RSE sont partie prenante de toutes nos prises de décision.

Mais selon le directeur général, le plus important c'est la formation. « On peut penser qu'il suffit de dire d'éteindre la lumière, de ne pas laisser couler l'eau, etc. Mais c'est bien plus que ça. C'est une réelle formation, ça en devient presque de l'éducation pour comprendre tous les gestes à réaliser ». Une formation qui est donc assurée auprès des 46 personnes en CDI au Baya, mais aussi auprès des saisonniers et autres travailleurs qui font grimper l'effectif de l'établissement à une centaine de personnes en été.

« Nous sommes auditionnés tous les deux ans pour conserver le label. Il y a toujours de l'amélioration possible, c'est une démarche continue. On imagine par exemple créer des séjours écoresponsables en privilégiant les mobilités douces pour nos clients. Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, l'angle écoresponsable et la RSE sont partie prenante de toutes nos prises de décision ».