ST37 accumule les reconnaissances de son savoir-faire. Elle a ainsi reçu le Prix du meilleur projet digital (catégorie start-up) attribué par France Entreprise Digital au salon Vivatech de Paris.
« Nous avons également remporté le prix E-PY, dans la catégorie innovation et Big data », ajoute Carolina Riquelme. « Et nous faisons partie de la trentaine d’entreprises sélectionnées pour le SportUpSummit, qui a lieu au centre national d’entraînement d’altitude de Font Romeu ».
Un futur international…
Le sport ayant une portée mondiale, ST37 vise un développement fort à l’international. « Notre start-up a été choisie avec quatorze autres entreprises pour représenter l’innovation en Nouvelle-Aquitaine, dans la catégorie Sportech, au dernier CES de Las Vegas en janvier 2020 », se réjouit Carolina Riquelme.
Autres temps forts, ST37 doit participer au Global Sports Week (comprenez la Semaine internationale du sport), en février 2020, qui mettra en valeur la filière sportive au niveau international. L’entreprise béarnaise a également été sélectionnée, avec une quinzaine d’autres start-ups, pour le Sport Unlimitech à Lyon : une première mondiale.
« Nous sommes déjà finalistes », s’amuse Carolina Riquelme. « Nous représenterons l’innovation française devant les acteurs internationaux du sport. C’est un événement énorme pour nous ».
« Nous faisons tout ça pour le sport, pour apporter une objectivité indispensable », insiste la jeune femme. « ST37 travaille actuellement pour se faire référencer par le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, de Pékin en 2022 et enfin de Paris en 2024 ».
De l’escrime à l’équitation, en passant par le tennis et le foot…
« ST37 travaille activement à accroître son champ d’action. Par exemple, nous avons développé une solution technique adaptée au canoë-kayak, slalom. Il reste à la tester sur une compétition » ajoute Carolina Riquelme.
Quelques mois après son installation à Hélioparc, ST37 a pris contact avec les organisateurs du Concours complet international 5 Etoiles. « Ils nous ont détaillé leur besoin pour l’organisation des courses de chevaux et nous avons défini ensemble ce qu’on pouvait leur apporter », résume Carolina Riquelme.
ST37 a ainsi installé une dizaine de caméras, à proximité des obstacles, susceptibles d’être litigieux, sur le parcours de cross afin de repérer les fautes techniques. Ces nouvelles caméras intelligentes ont analysé les sauts en direct pour déterminer si les franchissements étaient corrects.
Par ailleurs, la start-up paloise a réfléchi aux améliorations qu’elle pourrait apporter dans le monde du tennis et notamment dans celui du padel (un sport de raquette dérivé du tennis). « Nous avons déjà fait des tests lors du P1000 féminin. Je pense qu’on peut leur apporter des solutions techniques très intéressantes ».
Enfin, ST37 ne cache pas son intention de travailler avec les sports collectifs, très présents sur le territoire. « On s’intéresse notamment au football. Le Pau FC étudie d’ailleurs très sérieusement notre solution de vidéo arbitrage et de vidéo streaming. On ne se restreint pas, puisque on se tourne aussi vers le basket ou le rugby. Mais ; on commence tout juste ».
Un campus sportech à Pau ?
« On bénéficie d’un très large panel de sports sur le bassin palois. Et, nous bénéficions d’une belle reconnaissance de la part des différents acteurs sportifs sur le territoire. Pau représente beaucoup pour nous. Car avant d’être des technologues, nous sommes des sportifs », assure Carolina Riquelme.
« Nous nous battons pour que, dans un futur plus ou moins proche, Pau puisse devenir un campus sportech pilote, où l’on pourra tester des solutions technologiques innovantes dans le domaine du sport », annonce la responsable développement. Ce serait une première en France d'avoir un campus sportif connecté avec des solutions d’intelligence artificielle (IA).
« L'avantage pourrait ainsi être donné aux terrains et aux athlètes à Pau : les matchs pourraient disposer en permanence de vidéo-arbitrage, tandis que les sportifs pourraient compter sur un outil ultra puissant pour améliorer leurs performances. Un tel campus représenterait un atout significatif pour le territoire ».
« On donne tout et on espère que la communauté sportive continuera à nous soutenir dans ces futurs projets », conclut Carolina Riquelme.
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