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L’espiègle : le Français dans l’isoloir

Bien malin celui qui pourra anticiper les intentions des citoyens à la veille des élections législatives des 12 et 19 juin. Une situation autant inédite qu’imprévisible, vraiment ?
L’espiègle : le Français dans l’isoloir

Il fut un temps qui dura longtemps où le Président de la République fraîchement élu ou ici réélu, savourait son état de grâce. Alors, comme il était facile empocher dans la foulée la majorité des mandats de députés à l’Assemblée nationale sur les 577 à élire dans les circonscriptions. Les premières projections des sondeurs ne démentent pas la vieille tendance.
 
Mais, et c’est là que le bât blesse : on apprend dans le même temps que plus de 60% des Français ne diraient pas non à une bonne petite cohabitation sortie de sous les fagots. Faut-il s’y fier, alors qu’ils affirmaient ne pas vouloir d’un second tour Macron-Le Pen et que c’est pourtant précisément à cette équation que les ont menés leurs votes. Va comprendre, Charles ! Même si la guerre en Ukraine a un peu chamboulé la donne.

L’autre surprise vient de la gauche. Donnée moribonde il y a trois mois, non seulement elle se réveille, mais vient tel le chien dans un jeu de quilles dégommer quelques certitudes, scellant en outre une union presque générale. Du jamais vu depuis les années 1980.

Pour savoir ce qu’en pensent vraiment les Français, rendez-vous est donc pris en juin. Surprise, surprise... ou pas du tout ?

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