Au total, 300 millions d’euros par an seront attribués de façon permanente à ces 17 universités françaises, dont 5 millions pour l’UPPA. Une très bonne nouvelle.
L’Université de Pau et des Pays de l’Adour fait donc partie de ces 8 nouveaux labellisés avec : Paris, Gustave Eiffel, Cergy Paris Université, Lille, Clermont-Ferrand, Montpellier et Nantes. Elle rejoint les 9 autres : Paris Sorbonne, Bordeaux, Strasbourg, Aix-Marseille, Paris-Saclay, Paris Sciences et Lettres, Grenoble et Côte d’Azur et Lorraine.
« Cette pérennisation de notre I-SITE E2S montre que, quelle que soit la taille de l’établissement, lorsque l’on sait utiliser les atouts du territoire, on peut prétendre à l’excellence », s’est réjoui Laurent Bordes, président de l’UPPA.
La labellisation I-SITE (Initiatives Science-Innovation-Territoires-Économie) permet de reconnaître la capacité d’innovation d’universités dont les forces scientifiques sont concentrées sur quelques thématiques d’excellence.
Ainsi, l’Université de Pau et des Pays de l’Adour a reçu le label I-SITE en 2017 pour son projet « Solutions pour l’énergie et l’environnement » (E2S) développé en collaboration avec l’INRa, l’INRIA et le CNRS, et avec le soutien des collectivités territoriales et en partenariat avec plusieurs entreprises industrielles, comme TotalEnergies, Teréga, Safran, Arkema, Alstom...
« E2S a développé une vision transdisciplinaire matérialisée par quatre missions permettant de répondre à des enjeux sociétaux cruciaux. Ces missions interdisciplinaires portent sur la subsidiarité énergétique, l’avenir des territoires, la conservation de la biodiversité et la résilience des écosystèmes » précise l’UPPA.
« Les chercheurs travaillent également à accroître l’attractivité internationale de l’UPPA en participant à des projets de formation et de recherche avec des institutions renommées, comme l’Université de Californie à Berkeley, le MIT, etc. Un développement international qui se trouve aujourd’hui consolidé au niveau européen par l’alliance européenne UNITA Universitas Montium, dont l’UPPA est l’un des membres fondateurs ».
Parmi les nouvelles chaires partenariales développées, on peut prendre l’exemple de « Manta », dédiée au biomimétisme inspiré des milieux marins. Elle a pour objectif de concevoir des biomatériaux révolutionnaires, sans impact pour l’homme et l’écosystème marin. Mais aussi de mener de nombreuses recherches, par exemple sur des molécules bioactives solubles dans l’eau, présentes dans la peau et les yeux des poissons, et capables d’absorber les UV.
L’Agglo Pays basque, la Région Nouvelle-Aquitaine, le Comité interdépartemental des pêches maritimes et des élevages marins ou encore le Laboratoire d’études en entropie sous-marine participent aussi à cette belle aventure. L’amélioration de l’utilisation de l’hydrogène dans les transports fait aussi partie des chantiers d’avenir de l’UPPA.
Les projets sont nombreux et nous aurons l’occasion d’en reparler. Une chose est sûre, la pérennisation de la labellisation I-Site permet à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour d’avoir de très solides ambitions.
Université de Pau et des Pays de l’Adour en chiffres
14.024 étudiants
977 personnels enseignants
5 Campus : Pau, Anglet/St-Pée-sur-Nivelle, Bayonne, Tarbes, Mont-de-Marsan
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