L’association facilite les contacts et les démarches administratives ; elle informe sur le prix de la viande, propose des stages ou des visites d'autres exploitations pour conseiller les paysans, etc.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, en 2019, près d'un quart des éleveurs bovins étaient rattachés à Elvea 64. En plus de cela, des acheteurs étaient présents en nombre, ce qui permettait aux éleveurs de choisir comme bon leur semblait.
Chez Elvea, « l'éleveur reste maître de tous ses choix. L'association ne fait que l'accompagner au quotidien », précise Bruno Labéguerie, président de l'association. Ainsi, les éleveurs sont épaulés et guidés dans une très longue liste de tâches, durant lesquelles leur choix restera le choix adopté. Une aide matérielle est également apportée, dans un seul et unique cas : pour l'achat de « nutriment spécifique pour les veaux nourris sous la mère ».
Pour continuer à développer son réseau, et à affirmer sa politique d'entre-aide locale, Elvea 64 s'est tout récemment associée avec le regroupement landais AB40 Boeuf de Chalosse. La petite association n'était pas assez importante pour être reconnue, et l'arrivée d'Elvea 64 sonne comme une aide non-négligeable.
Ainsi, le regroupement porte désormais le nom d'Elvea Béarn Pays Basque Landes, afin que l'origine de la viande soit bien comprise, sans la moindre recherche supplémentaire. Et c'est en tous cas une très bonne chose pour tous les éleveurs concernés, qui, grâce à ça, peuvent prétendre au Label Rouge « Veau sous la mère », qui assure une certaine qualité de la viande.
C'est durant une assemblée tenue à Saint-Palais que l'acte a été signé. Mais il n'a pas été seulement question de positif. Actualité oblige, le Covid-19 a été dans les discussions, et les éleveurs ont commencé à avancer des idées pour faire face à la crise. Pour survivre et s'aider les uns les autres, tous les éleveurs comptent, par l'intermédiaire d'Elvea, sur un renfort de la part d'autres exploitants, qui pourraient rejoindre le bâteau.
« Ensemble nous sommes plus fort » prend alors ici tout son sens. Avec un plus grand nombre d'adhérents, l'association pourra recueillir plus de moyens, qui ne dépendent que des adhérents, et aider plus d'exploitants.
Enfin, l'idée en sortie de crise, si les conditions le permettent, sera de continuer à réaliser les objectifs fixés avant toute cette histoire, c'est-à-dire d'aider les éleveurs, notamment à améliorer leurs infrastructures.
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