Le métier de préparateur physique a considérablement évolué avec les exigences du rugby professionnel, et des joueurs de plus en plus puissants et de plus en plus rapides. Pour Guillaume Ollivier, adjoint de Gareth Adamson, le défi est permanent.
« Pendant l’intersaison, il s’agit de remplir toutes les batteries pour que les joueurs puissent tenir jusqu’à la fin du championnat. Et nous devons en permanence faire des rappels pour maintenir les batteries à un niveau élevé » souligne le préparateur. « Nous profitons notamment de la semaine entre les blocs pour les aider à se régénérer physiquement et mentalement ».
En fait, l’objectif est d’équilibrer la musculation et la condition physique sur le terrain. Pour cela, il faut connaître parfaitement chaque joueur avec un suivi très précis. « Nous commençons par des tests et l’établissement du profil de chacun afin d’orienter le travail. Certains peuvent être endurants mais faibles en musculation, pour d’autres c’est l’inverse. Donc, nous adaptons les séances qui se font en partie en groupe et en partie de manière individualisée, pour coller aux qualités de chacun » insiste Guillaume Ollivier.
A 33 ans, ce dernier a déjà une solide expérience, dont 5 ans au BO. Pour en arriver là, il a auparavant suivi de nombreuses formations à commencer par une licence Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) sur 3 ans, dont 2 en choisissant une spécialité. « Je suis également diplômé d’un BPJEPS AGFF (diplôme de musculation) et d’un BE rugby à XIII, mon sport d’origine. J’ai passé 5 ans, de 2007 à 2012, aux Dragons catalans, vainqueurs de la Cup anglaise, il y a 3 jours. Enfin, j’ai été préparateur physique de l’équipe de France de rugby à XIII, pour les années 2011 et 2012 » .
Si le Biarritz Olympique n’utilise pas encore les systèmes GPS pour suivre à la trace les joueurs, il s’appuie sur des logiciels performants qui permettent un très bon accompagnement personnalisé. « Ainsi, chaque matin, les joueurs répondent à un questionnaire via leur téléphone pour nous transmettre des informations sur leur état général (douleurs musculaires, qualité de sommeil, nutrition, motivation, maladies…). Nous recevons ces données en direct et cela permet d’avoir une photographie du ressenti de tous les joueurs. Quand ils arrivent au stade, nous avons mis en place quelques protocoles (screenings) afin de compléter ces informations par des données plus scientifiques et pertinentes pour affiner le travail à faire » ajoute le préparateur.
Bien entendu, avec les recrues de l’année, il y a tout un travail préalable pour établir le profil afin de compléter les informations transmises par le joueur, voire par le club précédent.
« Avec un effectif plus important cette année, cela nous permet de mieux faire face aux blessures, comme celles que nous venons d’enregistrer depuis les matches amicaux. Le groupe a été amené à un bon niveau sur le plan athlétique pour ce début de saison. Il faudra, semaines après semaines, renforcer les qualités de chacun. Aujourd’hui, il faut être puissant et rapide, mais aussi savoir sauter haut, gagner les duels et les rapports de force » précise Guillaume Ollivier.
Reste à espérer limiter les blessures dues à des traumatismes contre lesquelles la meilleure des préparations ne peut rien faire. Un sujet d’actualité et complexe sur lequel les instances dirigeantes du rugby se penchent sérieusement.
Biarritz-Brive, tous à Aguiléra !
Après la victoire sur Nevers et le point glané à Sapiac, le BO va affronter une autre grosse écurie, Brive. C'est ce jeudi 30 août à 20h45.
Les joueurs compte sur le soutien de tous leurs fans pour ce choc très attendu. La billetterie pour cette troisième journée de Pro D2 est ouverte. Réservez vos places !
Pour cette rencontre, c’est au tour du club de Saint Palais d’être mis à l’honneur. Son logo sera présent sur le maillot de nos joueurs, et les bénévoles tiendront une buvette en Tribune Serge Kampf. La chorale basque Oldarra se produira à Aguiléra.
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