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    Edito

    Laissez-les donc travailler !
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    Alors que la planète entière vit à l’heure de la révolution Internet, changeant les comportements des consommateurs, imposant des adaptations rapides et permanentes dans tous les métiers, abolissant les frontières géographiques… notre bonne vieille France ne rate pas une occasion de créer des carcans ou de les ressortir des tiroirs.

    Et...

    L’exemple des boulangers - parmi bien d’autres - laisse rêveur. Mais, c’est plutôt à pleurer. Et on comprend la révolte de ces milliers d’artisans et de TPE auxquels ont veut définitivement interdire de travailler un jour par semaine.

    Absurde ! Parce que soudainement l’Administration sort des placards un vieil arrêté préfectoral (1993) qui n’a jamais été appliqué, et lance un ultimatum aux boulangers (au 3 novembre prochain dans les Pyrénées-Atlantiques) pour qu’ils déclarent un jour de fermeture hebdomadaire.

    Déroutant ! Parce que les salariés de ces entreprises artisanales ne se sont jamais plaint de cette ouverture quotidienne. Parce qu’aucun client ne s’est révolté contre un boulanger vaillant qui fait du pain 7 jours sur 7.

    Désolant ! Parce que la traduction de ce zèle incompréhensible sera la suppression de très nombreux emplois. Les professionnels estiment que l’application de cette mesure, qui imposera 42 jours de fermeture, fera perdre au moins 15% du chiffre d’affaires.

    On comprend la fureur et le découragement de ces boulangers qui travaillent souvent nuit et jour pour faire tourner leur entreprise.

    Il ne reste plus qu’à interdire à ces petits patrons de passer plus de 35 heures au boulot. L’avantage est qu’ils pourront alors partir en week-end dès le mardi soir ou au plus tard le mercredi à midi… juste avant de mettre la clé sous la porte.

    Tant qu’à décliner l’absurde…

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