Ils sont 65, femmes et hommes, ayant eu des responsabilités dans les domaines de l’industrie, de la recherche, de la culture, du tourisme, des services ou de l’administration, et qui ont pour point commun l’amour du Pays Basque. Ils ne sont pas tous basques, mais ont choisi de passer leur retraite au Pays, tout en gardant pour certains un pied à Paris.
Après de remarquables carrières professionnelles ils auraient pu se contenter de couler des jours paisibles entre golf et thalasso ou musée et bon restaurant. Mais bien qu’adeptes de ces plaisirs mérités, ils ont gardé un pied dans le monde actif grâce à l’association Echanges Pays Basque.
Echanges Pays Basque a été créée en 1979 par des industriels et des acteurs économiques locaux, tels Jean Saint-Geours, Jacques Saint-Martin ou Antxon Lafont, afin de favoriser le développement harmonieux et durable du Pays Basque grâce à des actions de réflexion, des propositions et des interventions ciblées auprès des responsables ayant le pouvoir de décision dans les domaines concernés.
Dés le départ, la problématique était de « créer d’abord de l’intelligence au Pays Basque afin d’y créer de la richesse ». Ainsi, Echanges Pays basque a contribuée à la conception et au lancement de l'ESTIA (1), puis à son développement continu, son internationalisation et la mise en place du pôle Izarbel.
L’association est également intervenue pour mieux définir les missions de l'Antic (2), participant aussi au débat sur les infrastructures de transport et développant des échanges d'informations avec l’Euskadi.
Actuellement, ses membres travaillent sur plusieurs projets comme le développement de l'ESTIA et de sa Fondation, avec la recherche de soutiens financiers et de partenariats auprès des entreprises industrielles et de services. Ou encore, la mise en place de bourses pour aider les jeunes étudiants de l’intérieur du Pays Basque à se loger pour poursuivre des études supérieures.
La réussite de l’exposition à Arnaga (cet été) avec les talentueux artistes Sistiaga, Arregui et Echevarria, devrait conforter l’idée de la création d'une biennale, Pays Basque Sud et Nord orientée vers les arts plastiques.
Mais, le grand projet transfrontalier de Echanges Pays Basque est la réouverture du Lycée français de San Sebastian-Donosti. Fermé l’année de son centenaire en 1998, le lycée comptait 300 élèves et sa réouverture serait un formidable signe pour l’avenir des deux côtés de la Bidassoa.
Sous l’autorité souriante et dynamique de Pierre Olhagaray, ancien Pdg de groupes pharmaceutiques, et président depuis trois ans, le Bureau de l’association est composé de : Michel Duval, vice-président et responsable de la commission économie ; Jean-Bernard Lartigue, chargé des relations avec l'ESTIA ; Guy de Lasteyrie, à la commission culturelle ; José Manuel Giral pour les relations avec le Pays Basque Sud et responsable du projet « Lycée Français » ; Daniel Arnoux, trésorier ; et Yves Mainguet Suarez, secrétaire général.
En plus de leur amour du Pays Basque, qu’ils soient académicien des Sciences, ancien président de Vivendi ou d’IBM France, bras droit de Carlos Ghosn, anciens de l’industrie pétrolière ou pharmaceutique, venant de la recherche, de la finance ou du conseil, ces femmes et ces hommes disposent chacun d’un carnet d’adresse bien rempli, d’une expérience professionnelle solide et d’un entregent certain qu’ils n’hésitent pas à mettre au service de leur cher Pays Basque…
(1)- Estia : Ecole supérieure de technologies industrielles avancées
(2) - Antic : Agence des nouvelles technologies de l'information et de la communication.
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