On peut s’étonner du choix du Comité qui a privilégié la taille potentielle des vagues tahitiennes à la réputation d’Hossegor et de Biarritz, deux stations qui font partie de l’histoire et de la légende du surf en France (même si ce sport a été pratiqué depuis plus longtemps à Tahiti), et qui sont toujours incontournables pour les plus grandes stars de ce sport. De plus, ce sont des pôles de réputation mondiale au niveau de l’industrie de la glisse.
Une décision difficile à comprendre aussi par le fait que l’épreuve se déroulera à 16.000 km du Village olympique de Paris, et que le mythique (et particulièrement dangereux) spot de Teahupoo, sur les récifs, n’aura comme spectateurs que quelques privilégiés à bord de bateaux. Alors que Hossegor et Biarritz auraient permis à des dizaines de milliers de personnes de savourer le spectacle depuis leurs plages.
D’accord, le spot tahitien apporte plus de garanties de grosses vagues, en été. Mais, les Landes et le Pays Basque ont rarement déçu lors des compétitions estivales.
Même si le travail réalisé pour préparer les candidatures basques et landaises ne sera pas totalement perdu (quelques bonnes idées pourront être mises en application), notre région voit s’envoler une belle occasion de donner un énorme coup de projecteur sur ses plages, mais aussi sur une filière qui emploie plus de 4.000 personnes en Aquitaine, et réalise un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros.
Dommage ! Biarritz et Hossegor veulent encore y croire, sachant que la décision définitive sera prise par le Comité international olympique, en janvier.
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