C'est depuis 1997 que la société Vermilion Rep exploite les installations de stockage de pétrole brut de la commune de Lugos, au lieu-dit du "Champ de Brana". Autrefois exploité par Esso, le dépôt s'étend sur 2.500 mètres carrés. Son gisement a débuté en 1965.
Après le bassin parisien et le nord de l’Aquitaine, le groupe canadien a obtenu l’autorisation
Pour forer jusqu’à 25 nouveaux puits pendant 10 ans.
Ce qu’il faut savoir…
Nous vous avons déjà parlé de ces Canadiens qui redonnent vie à des zones de production pétrolière un peu oubliés. C'est à Vermilion que l'on doit les 65% de la production de pétrole en France, soit un chiffre avoisinant les 11.000 barils/jour. 180 salariés, et une activité concentrée entre le Bassin parisien et... l'Aquitaine.
À Lugos 14 puits sont encore en activité (sur les 32 forés depuis le départ), répartis entre Lugos, Belin-Beliet et Salles, tout cela en Sud Gironde. C'est ici 5% de la production de Vermilion en Aquitaine, avec 210 barils jour.
Et c'est désormais officiel, Vermilion a annoncé son intention de poursuivre l'exploitation du gisement de Lugos pendant vingt ans supplémentaires. Une prolongation de concession destinée à embrasser "des potentiels projets de forage de nouveaux puits." Autrement dit, du côté de Lugos, ça va creuser, perforer, et que jaillisse l'or noir !
Un arrêté préfectoral est tombé en ce début de juillet 2015 qui autorise Vermilion à lancer ses travaux dans la Vic-Bilh, au nord du Béarn. Ce gisement exploité depuis 1979 par Elf puis Total, a été repris par la société canadienne en 2012 avec une production qui est montée à 2.200 barils par jour.
La démarche de Vermilion est très pragmatique. L’entreprise compte d’abord exploiter de 2 à 5 puits, et étendre l’exploitation en fonction des résultats obtenus sur le terrain. Elle veut aussi prendre le temps de bien étudier les résultats de l’étude géotechnique conduite en 2013. Car les premières estimations sont prometteuses et montrent que le site a du potentiel, avec environ 20% du gisement d’origine qui reste à exploiter.
Les forages en question seront effectués sur les plateformes existantes, histoire de ne pas endommager le territoire, et la zone de prédilection se situe dans le canton de Garlin, à l’est de l’A65.
De toute manière, l’engagement de Vermilion rassure quand on sait que sans leur intervention, la production s’épuise naturellement de 15% par an. Et puis l’on reparle ainsi d’une activité à Lacq, car utiliser leur plate-forme et le gazoduc, semble une solution pour le moins intelligente.
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