Bonne nouvelle pour le site de Monsanto installé sur dix hectares depuis quarante-cinq ans à Peyrehorade, sur l’emplacement de l’ancien Cargill, qui ne fournit que des semences 100 % conventionnelles.
L’entreprise américaine vient en effet d’annoncer son projet d’extension de ses installations de séchage et d’égrenage du maïs. Concrètement, cela signifie l’installation d’un nouvel égrenoir, d’une effeuilleuse supplémentaire et les constructions de trois unités de séchage et de trois de stockage, de 125 tonnes chacune.
De plus, le groupe annonce la mise à disposition d’une chaufferie à biomasse, d’une puissance de 21,3 MW, alimentée par des rafles de maïs récupérées sur place. Un investissement global de quelque 45 millions d’euros, qui devrait être mis en place vers le 15 août prochain et qui permettra de traiter 30.000 tonnes supplémentaires d’épis de maïs.
C’est la seconde fois que Monsanto investit lourdement sur cette usine, puisqu’en octobre dernier il avait inauguré un nouveau séchoir à maïs, pour la somme de 16 millions d’euros.
Le site peut dès à présent traiter la production de 3.000 hectares de cultures semencières, qui seront exportées sur une trentaine de pays demandeurs, Espagne, Italie, Allemagne, Turquie, Japon et Ukraine.
De quoi redorer l’image de la multinationale américaine, mise à mal en 2008 dans le documentaire de Marie-Monique Robin « Le monde selon Monsanto ». Et de quoi satisfaire la centaine de salariés du site, à qui on a promis l’embauche de quatre collaborateurs supplémentaires.
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