Tradition exige, la Luna Negra de Bayonne a ouvert l’année, hier et poursuit aujourd'hui avec le groupe manouche des Pères Peinards.
Un gage de joie et de bonne humeur pour entrer dans l’an 2015 au son des roulades et des contretemps, un style imposé en son temps par Django Reinhardt et qui vit aujourd’hui une deuxième jeunesse, grâce à des artistes comme Sanseverino ou Thomas Dutronc.
Ce qu’il faut savoir…
C’est dans cette lignée que s’inscrivent les Aquitains des Pères Peinards. Emmenés par Gaétan Larrue à l’accordéon, Geoffroy Boizard à la guitare solo, François de Rochefort à la guitare et au chant, Véronique Bertet à la basse et au chant, et Marius Turjanski au violon, ils proposent à chaque spectacle leur univers, mêlant leur passion pour le jazz manouche de Django à la chanson dans l’ambiance des clubs parisiens des années quarante.
Se côtoient ainsi Brassens, Brel, Ferré, Gainsbourg, Reggiani, qui auraient du mal à reconnaître leurs œuvres, tant le rythme donné par la bande les a transformées, avec une pincée de virtuosité et une bonne dose de second degré.
Outre la scène, le combo est également présent dans les bacs, avec un premier CD en 2012 intitulé « Plein air », suivi en octobre dernier d’un second, « La vie en père peinard », dix titres pour résumer leur univers baroque, dans lequel on retrouve la musique de Rabbi Jacob (déjà réadapté par MC Solar), les mythiques « Parapluies » chers à Brassens ou « Les p’tits papiers » popularisés par Régine.
Quoi de mieux pour commencer l’année qu’un grand bol de gaieté ?
C'est à la Luna Negra ce soir, à partir de 20h30 et il ne vous en coûtera que 17 euros.
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