On se souvient que lors de la campagne électorale, les Halles dacquoises avaient constitué un enjeu de taille. Les uns, menés par Jean-Pierre Bastiat, soutenaient qu’elles devaient être reconstruites, les autres, dont Gabriel Bellocq, qui l’emporta dans les urnes, voulant qu’elles soient réhabilitées, et que ce serait même le premier dossier de la nouvelle municipalité. Promesse tenue, puisque le Conseil municipal vient de valider le lancement de l’étude de sa rénovation.
Certes, il n’y a pas eu d’unanimité, mais le projet a reçu une sorte de consensus, car si le groupe UMP s’est abstenu, on a même vu l’élu FN, Christophe Bardin, l’approuver, afin de « moderniser et d’adapter l’ensemble des espaces dévolus aux activités commerciales, en recherchant à optimiser les surfaces existantes, dans le but d’améliorer l’attractivité commerciale, de donner plus de visibilité et renforcer le poids du pôle alimentaire de la ville. »
Naturellement, les problèmes qu’il va susciter sont nombreux, et inévitables. En particulier celui de l’exploitation des 25 commerces durant les travaux et en particulier le samedi matin, jour particulièrement intense. Comment, en effet, faire cohabiter harmonieusement engins, travaux, encombrements, avec fluidité du trafic et exposition des étals ?
C’est sans doute le prix à payer pour offrir aux Dacquois des Halles restructurées, plus modernes, et plus attractives, qui pourront mieux lutter face aux énormes centres commerciaux qui entourent la ville. D’ici trois à quatre mois, un document définitif sera établi. Après quoi, on passera aux choses sérieuses.
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