Coup de cœurL’invitation au voyage des Calchakis

Les trois concerts du fameux groupe haut-béarnais, entourés des chœurs de l’Espace à Chanter et de Tem’Pau ont remporté un vif succès.

Une belle satisfaction à la fin de deux ans, d’entraînement autant que de confinement. Salles combles et émotions andines garanties.

Ils l’avaient annoncé, et ont amplement tenu promesse. Ce week-end, alors que les giboulées de neige venaient infliger un bien audacieux premier avril, on n’avait aucun mal à se laisser emporter vers la Patagonie. À rêver de vastes étendues et de virils « gauchos ».

Sous la houlette ou plutôt baguette de Christian Lanoue (voir notre article), la magie de la musique andine a permis à un vaste public de partir en voyage, vendredi à Pau, samedi à Oloron et dimanche à Navarrenx.

Grâce aux flutes de pan, charango, et voix mélodieuses des Calchakis, magistralement accompagnés des formations vocales de l’Espace à Chanter (Oloron) et Tem’Pau, on a pu savourer un délicieux moment hors du temps et des soucis. La générosité des quatre membres était la cereza sur la pampa (version andine de la « cerise sur le pompon »), avec une passion, une chaleur toutes latines. « Los olvidados » pour l’émotion, les rois mages (Reyes Magos dans le texte, mais pas ceux de Sheila hein) en rappel, et une version sublime du célèbre « El condor pasa », entre autres bonheurs.

Et si le public tapait bruyamment dans les mains, ce n’était pas juste pour contrer le froid, mais bien pris d’un bel enthousiasme, après ces deux ans d’attente. On a même eu droit aux beaux ponchos des musiciens. Ne manquaient qu’un lama (pas le tibétain, l’autre) et des feuilles de coca (pas l’américain, l’autre) !