« J'ai toujours baigné dans la mécanique, et j'ai toujours aimé les voitures, les motos... En bref, tout ce qui avait un moteur et qui faisait du bruit », commence Maxime Jolly dont le père était mécanicien. Une voie qu'il va suivre d'abord à l'armée, où il va être mécanicien sur les avions de l'armée de l'air, avant de quitter Istres et de revenir sur Pau, sa région d'origine. « Mon épouse a eu l'opportunité de revenir alors nous n'avons pas hésité. J'ai travaillé quelque temps dans l'aéronautique civile, puis j'ai été commercial automobile avant d'ouvrir cette boutique ».
L'idée, elle est venue dans le berceau d'un Barbu et Une Blonde, à Saint-Jean-de-Luz. « Je voulais être à mon compte et avoir mon affaire, mais je ne savais pas vraiment dans quoi. Et puis en voyant cette boutique et les produits qu'ils y vendaient, j'ai eu le déclic. J'ai regardé s'il y avait des choses similaires sur Pau, et comme je n'ai rien trouvé, le soir même, j'ai envoyé un mail à Laurent, le créateur de la marque. Le lendemain nous étions au téléphone et la machine était lancée ».
Quelques mois plus tard, Un Barbu et Une Blonde voyait le jour à Pau. Une boutique regroupant plus d'une vingtaine de marques, dont Von Dutch, Redskins, Patrouille de France, 24h Le Mans, Steve McQueen Le Mans, etc. « Ce sont des marques qui me parlent, que j'apprécie. Et c'est grâce à ça que j'ai eu envie de me lancer dans cette aventure, parce que sinon je n'aurai jamais fait de prêt-à-porter et de maroquinerie ! ». Une passion que Maxime Jolly entretient avec ses clients, tout autant passionnés. « Je ne me contente pas de tenir la caisse. On discute beaucoup, c'est un lieu vivant, d'échanges et de partage ».
Et avec les autres boutiques du réseau Un Barbu et Une Blonde, c'est une relation assez chaleureuse, pour ne pas dire familiale, qui s'est créée. « Laurent et Carine, les deux fondateurs de la marque, sont des gens très gentils et très prévenants. Ils m'ont beaucoup aidé dans l'installation de la boutique, surtout que c'était tout nouveau pour moi ! C'est plus facile quand des gens qui ont déjà de l'expérience t'épaulent ».
Nous avons les avantages d’une franchise sans ses inconvénients !
« Et puis avec le fonctionnement prôné par les fondateurs, j'ai les avantages d'une franchise sans ses inconvénients ! Je reste tout de même très indépendant. Par exemple, si je n'aime pas ce qui a été commandé dans une autre boutique du réseau, je peux choisir de commander ce qui m'intéresse. Même pour les clients c'est plus agréable d'avoir des produits différents en fonction des boutiques ».
Il y a donc une certaine complémentarité qui s'est installée pour que les cinq boutiques du réseau (dont trois sur notre territoire : Saint-Jean-de-Luz, Hossegor, Pau) n'aient pas les mêmes produits, Pau ayant développé une spécialité pour le cuir et la maroquinerie. « Et puis je bénéficie de la force d'un réseau qui se développe et qui continue d'ouvrir des boutiques ailleurs, à chaque fois par l'intermédiaire de clients d'Un Barbu et Une Blonde qui décident de se lancer à leur tour ».
Deux mois après son lancement, Maxime Jolly dresse un premier bilan d'Un Barbu et Une Blonde. « Les deux premiers mois ont été très bons, supérieurs à nos attentes ! Maintenant, j'attends avec beaucoup d'impatience les fêtes et le flux de clients qui s'annonce plus important. Je suis très content et j'aborde la suite avec beaucoup d'optimisme ! », se réjouit celui qui rêve, un jour, de pouvoir ouvrir un concept-store dans lequel des véhicules seraient entreposés. Qui sait, Un Barbu et Une Blonde n'est peut-être qu'au début de son histoire...
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