Il est fâché-fâché, Michel Pelieu, le président du Conseil général des Hautes-Pyrénées, et ne se prive pas de le faire savoir.
De retour de Paris où il a participé à l'Assemblée Générale de de l'Assemblée des Départements de France, il a précisé que la mobilisation ne faiblissait pas, et qu'ils étaient nombreux à s'opposer plus que fermement à la réforme territoriale qui envisage la suppression des départements, comme échelon administratif de notre pays.
Et d'arguments, il ne manque pas. Il argue que si l'objectif annoncé était une réduction drastique des dépenses et une économie conséquente, avoisinant les 25 milliards d'euros, les nouveaux ajustements financiers ne font plus état que d'une possibilité de réduction de l'ordre de 10 milliards.
Et déclare en outre que toutes ces annonces conduisent simplement à une paralysie du système, un immobilisme complet et dangereux. La preuve, ajoute-t-il, cette trentaine de département en grand danger budgétaire et dans l'impossibilité, actuellement, de faire voter un budget 2015 à l'équilibre...
Son autre cheval de bataille, c'est dire non à la scission avec les Pyrénées-Atlantiques. Lui revendique haut et fort « Une région Sud-Pyrénées, de l'Atlantique à la Méditerranée, qui intègre deux massifs pyrénéens, avec deux grandes métropoles : Toulouse et Bordeaux ».
En cela, il peut compter sur le soutien de son prédécesseur à l'Hôtel du département de Tarbes, François Fortassin, également PRG, ainsi que la députée Jeanine Dubié, tout aussi PRG.
Affaire forcément à suivre...
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire